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Climat : Près de 170 préconisations pour la métropole de Nice

Instauré par Christian Estrosi, le Haut conseil local pour le climat et la biodiversité a rendu public un rapport de préconisations afin d’accompagner la métropole Nice Côte d’Azur dans sa stratégie d’adaptation au dérèglement climatique. « Nous avons décidé de nous doter de ce Haut conseil pour ne pas décider par nous-mêmes mais d’écouter les sachants et de décider ce qu’il convient de faire à partir de ce qu’ils préconisent », a déclaré le maire de Nice et président de la métropole Nice Côte d’Azur, vendredi 22 mars, après la présentation du rapport.

« Je ne veux pas que dans 20 ans on dise ‘Quels sont les crétins qui étaient là et qui n’ont pas fait ce qu’il fallait ? », a ajouté Christian Estrosi, avant de préciser, en coordination avec son adjoint Richard Chemla, que plus de la moitié des quelque 170 préconisations faites par les experts étaient déjà mises en œuvre dans la métropole. Ce rapport de préconisations a été rédigé par 17 experts bénévoles, tous spécialistes des sujets liés à la transition écologique : géographes, architecte, énergéticien, endocrinologue, biologiste, chimiste, économiste… «  Ce rapport, synthétique et opérationnel, a vocation à être saisi par les politiques mais aussi par les citoyens. On a essayé de tout cerner », a expliqué Damienne Provitolo, directrice de recherche au CNRS et présidente de ce Haut conseil local. Quatre groupes de réflexion ont été constitués par les experts : l’anticipation et la préparation aux événements climatiques extrêmes ; la gestion des ressources en eau, énergie, alimentation et forêts ; l’aménagement durable du territoire et la protection de la biodiversité ; la mobilisation, la sensibilisation, l’acceptabilité et l’adhésion de la population et des acteurs locaux. Parmi leurs préconisations : la création d’un plan local d’urbanisme métropolitain (PLUm) bioclimatique ; faire de la métropole de Nice une Autorité organisatrice de l’alimentation durable et résiliente (car elle n’a qu’une autonomie alimentaire de 2 %, comme la plupart des territoires en France) ; faire de la biodiversité une valeur ajoutée pour les habitants et les touristes ; créer une Académie du climat à la Maison de l’environnement de Nice, «  qui serait un levier d’appropriation de la transition écologique  ».

Visuel ©S.G

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