Création d'une « réserve

Création d’une « réserve sociale » d’étudiants volontaires pour aider pendant l’épidémie

«  Nous sommes en guerre ». Après l’agriculture qui manque de bras et l’appel lancé aux chômeurs « tout court » et aux chômeurs « partiels » pour aller travailler chez les maraîchers, le gouvernement s’intéresse maintenant aux étudiants pour les inviter à rejoindre une « réserve sociale  » qui serait constituée de 40 000 volontaires.

Cette réserve permettrait de « prêter main forte » dans des foyers pour enfants, des établissements pour personnes handicapées, des maisons de retraite et EHPAD afin d’y effectuer un « travail social », d’y apporter un soutien aux plus fragiles et de soulager des personnels déjà très sollicités et d’autant plus que les arrêts maladie sont nombreux.
«  Tout faire pour éviter qu’à la crise épidémique ne s’ajoutent des drames sociaux » espère la secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Santé Christelle Dubos.
Sans attendre les initiatives « nationales », un peu partout sur le territoire de simples citoyens se sont déjà engagés sur le terrain, à l’image de ces jeunes Niçois qui effectuent dans la vieille ville les courses pour les personnes âgées ou malades dont l’état ne permet pas de sortir du tout.

Il a déjà été fait appel aux étudiants en médecine, qui assurent notamment des permanences téléphoniques pour le 15, à 8 000 élèves infirmiers, etc. Outre son utilité évidente, cette « réserve nationale » est aussi l’occasion pour les étudiants de se confronter à la réalité et de faire le lien avec leur formation théorique.
Et chacun dans son quartier peut se rendre utile, ne serait-ce qu’en prenant des nouvelles des personnes seules, et en évitant absolument de sortir…

Photo de Une : illustration (DR)

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