La région Sud est dans le

La région Sud est dans le top 3 des régions numériques

Avec près de 2 200 établissements privés et plus de 70 000 emplois portés par un tissu dense et international de start-up, PME, ETI et grands groupes, la région est dans le peloton de tête des régions françaises.

Ainsi, ces dernières années, des acteurs leaders se sont créés, développés ou implantés sur le territoire : Orange, NXP, Schneider, STMicroelectronics, IBM, notamment. En outre, la région dispose de 4 territoires labellisés French Tech et la Technopole de Sophia Antipolis est une référence mondiale. La recherche est également riche et reconnue et le territoire bénéficie de la présence forte de l’Institut National de Recherche en Sciences et Technologies du Numérique (INRIA).
Le 22 septembre, François de Canson, vice-président de la région en charge de l’attractivité, a longuement détaillé les ambitions régionales en matière de numérique, à l’occasion de l’inauguration du site STMicroelectronics à Toulon. Lors de cette séquence officielle, il a exprimé sa fierté d’être aux côtés de Michel Rubino, à l’origine de l’aventure Cartesiam.

Start-up ordinaire toulonnaise, fondée en 2016, Cartesiam est reconnue pour ses compétences en Intelligence Artificielle embarquée. « La Région est fière d’accueillir un nouveau site de STMicroelectronics, avec le petit supplément d’âme Intelligence Embarquée, qui fait écho à d’autres grands projets utilisant ce type de technologies. Ces Varois viendront gonfler les 3 000 salariés de votre groupe en région  », a lancé le représentant de Renaud Muselier. Et s’adressant à Michel Rubino, il a ajouté : « Bravo pour cette réussite qui prouve la qualité du travail réalisé dans le Var et en région Sud. Aujourd’hui comme demain, la Région ne cessera d’accompagner et de soutenir les initiatives de qualité ».

LE SUD, 1ERE REGION DE FRANCE

Aujourd’hui, le Sud se différencie par son excellence sur les segments de la filière microélectronique avec des acteurs de premier plan qui couvrent l’ensemble de la chaîne de valeur et des applications fortes sur les Smart-City, l’agriculture de précision, la santé, l’énergie, l’industrie 4.0, le véhicule autonome, l’e-tourisme, la silver économie.

«  Nous sommes la 1ère région de France en volume de production de composants électroniques. La Région, également positionnée sur les objets connectés, a constitué un des leaders européens en matière d’Intelligence Artificielle, grâce à l’Institut Interdisciplinaire d’Intelligence Artificielle (3IA) Côte d’Azur. Enfin, elle se positionne sur la cybersécurité pour laquelle la Région a décidé de se doter d’une feuille de route dédiée », a repris François de Canson.

La région veut se positionner sur le quantique et la 5G industrielle, car la crise sanitaire a montré l’importance stratégique du numérique dans nos économies et, plus largement nos sociétés. Elle a aussi souligné la dépendance de la France à certaines technologies et acteurs du numérique. Le numérique apparaît comme un élément indispensable de la résilience et de la compétitivité de l’économie régionale et de ses filières.

« La feuille de route 2021-2028 du président Muselier est claire : Positionner la région Sud comme leader sur les technologies clés de l’Intelligence Artificielle de la cybersécurité et de la microélectronique et consolider son positionnement sur les filières en émergence de la 5G et du quantique. Il s’agit de conforter le positionnement régional sur les trois segments que sont l’Intelligence Artificielle, la cybersécurité et la microélectronique. La cybersécurité est également une priorité de la Région Sud. Parmi les projets prioritaires, la mise en place d’un Computer Security Incident ResponseTeam (CSIRT) est en cours. Des réflexions sont aussi engagées en matière de formation et autour d’un potentiel campus cyber, déclinaison territoriale du campus national. Le développement de la recherche et de l’innovation sera priorisé autour de l’Intelligence Artificielle. Par ailleurs, la microélectronique, 3ème segment prioritaire, sera confortée autour du projet Innov’Micro (Campus des métiers et qualifications Industries du futur) et de l’appui au développement d’une Electronic Valley, autour du cœur historique de Rousset », a détaillé François de Canson.

DEVELOPPER L’OFFRE DE FORMATION

Dans le même temps, l’exécutif régional va accélérer la montée en compétences pour amplifier la transition numérique. Ainsi, des métiers en tension à l’anticipation des compétences de demain, la formation, qu’elle soit initiale ou continue, est au cœur des enjeux de développement de l’OIR Smart-Tech.

Le vice-président a explicité la démarche régionale : « Il s’agit de développer l’offre de formation dans les domaines du numérique accessible au plus grand nombre. Plusieurs projets, tels que l’épopée la plateforme ou encore Théodora, s’engagent dans cette voie. En parallèle, il est nécessaire d’accélérer le déploiement d’une offre de formations de pointe. Enfin, il s’agit d’accompagner la transformation digitale des entreprises par la formation et la mise à disposition de ressources (coach digital, Parcours Sud Industrie 4.0...). Nous voulons faire de la région un territoire pilote dans le déploiement de cas d’usages innovants en renforçant les liens entre acteurs publics et privés. Notre objectif est de conforter les efforts en matière d’open innovation et les collaborations entre les PME donneurs d’ordre et les start-up régionales autour du digital ».

Photo DR.

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