Le plan de reprise (...)

Le plan de reprise de l’activité de la Métropole

"La crise sanitaire est très vite devenue économique. L’impact sur l’emploi et l’activité de notre territoire s’est fait largement ressentir. Aujourd’hui, malgré le déconfinement et la reprise d’activité, de nombreuses entreprises sont en situation de survie".

Devant les représentants du monde économique de la Côte d’Azur, Christian Estrosi a chiffré les principaux chapitres de la crise : +12% d’inscrits à Pôle Emploi (à comparer aux -5,5% de 2019) en raison principalement de l’arrêt du tourisme et de l’événementiel. Le dispositif de chômage partiel mis en place dès la mi-mars a cependant permis d’amortir le choc et de préserver les compétences au sein des entreprises, "il ne faut pas se leurrer, nous faisons face à une bombe à retardement. Nous comptons plus de 200 000 salariés en chômage partiel sur les A-M, soit les deux tiers des emplois salariés du département. Lorsque le dispositif prendra fin, des milliers de salariés vont se retrouver dans une situation de précarité car, face à l’incertitude aux difficultés de trésorerie, des entreprises n’auront pas la capacité de réintégrer la totalité de leurs effectifs" a prévenu le président de la Métropole.

Après les mesures d’urgence déjà en vigueur (prise en charge des loyers professionnels pour les commerçants et artisans, les hébergements touristiques et les entreprises culturelles et artistiques (1,5 M€), contribution de 1M€ au fonds de soutien piloté par la CCI et 1M€ au fonds de prêt COVID Région, exonération des droits de terrasse et d’occupation du domaine public, avance de 40% aux entreprises titulaires d’un marché public avec la Métropole etc.), le maire de Nice a annoncé pour le second semestre 2020 des actions de relance économique dotées d’un budget supplémentaire de 3,5M€, pour soutenir les entrepreneurs les plus fragilisés et pour les PME stratégiques du territoire, en particulier dans le tourisme et le commerce, l’industrie et l’innovation.

Le temps du "Plan Métropolitain pour la relance de l’emploi"

Définition des priorités, anticipation des besoins des entreprises pour des formations et des recrutements en local (pour la saison, Pôle Emploi sollicitera les entreprises pour cerner les besoins et proposer les bons profils, l’école 42 de Xavier Niel qui permet de se former au codage informatique - un gros besoin - reçoit un soutien de 0,3 M€).
"Nous travaillons également sur les modalités d’intervention en fonds propres pour contribuer à la capitalisation, voire à la relocalisation d’entreprises stratégiques sur le territoire, en particulier dans les secteurs de l’industrie et de l’innovation" a précisé Christian Estrosi. Un dispositif doté d’une enveloppe métropolitaine "de 1,2 à 1,5 M€ aux côtés des partenaires privés" pour compléter les aides d’urgence accordées sous formes de prêts et de subventions. Dans le même temps, un plan pluriannuel de revalorisation des zones industrielles et des sites d’activités économiques sera lancé pour les rendre plus attractifs (0,5 M€ dès cette année).
Enfin, un incubateur de commerces sera mis sur pied pour former et conseiller les futurs commerçants et gérants d’établissements dans le lancement de leur activité dans un contexte de crise (budget prévu : 150k€).

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