Plastique à la cantine :

Plastique à la cantine : à Nice c’est fini !

Christian Estrosi, Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, Vice-Président de la Région SUD – Provence-Alpes-Côte d’Azur l’a annoncé fin septembre dernier lors de la visite du chantier de la nouvelle cuisine centrale de la ville de Nice (un investissement de la collectivité de plus de 30 millions d’euros) :

« Concernant la problématique du plastique, et c’est un acte politique fort, j’ai pris la décision de bannir, dès la mise en service de la nouvelle cuisine centrale l’année prochaine, le plastique de l’intégralité du process de production jusqu’au réchauffage dans les restaurants scolaires et les crèches municipales. Seront utilisés des bacs inox pour la cuisson et des barquettes en cellulose pour le conditionnement, la distribution et la réchauffe.  »

Nice, ville pionnière d’une restauration scolaire saine et durable

Cette décision, prise par la ville de Nice en amont du vote du projet de loi EGALIM (« Loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable » qui impose notamment de mettre fin, au plus tard au 1er janvier 2025, à l’utilisation de contenant en plastique dans la restauration collective), a été reconnue, par la Présidente de l’association « Cantine sans plastique France » Mme Lopes, comme une « … mesure qui vient compléter les avancées très concrètes en faveur d’une alimentation saine, locale et de qualité pour les élèves et usagers de la restauration collective de la Ville de Nice ».

L’association « Cantine sans plastique France » « … félicite la Mairie de Nice pour cette décision qui réduira l’exposition des enfants aux perturbateurs endocriniens et xénobiotiques, et la consommation de matières plastiques […] « Par cette décision courageuse et ambitieuse, la Ville de Nice devient la première cuisine centrale de cette envergure à mettre en œuvre une transition vers des cantines sans plastiques. »

Cette démarche de la collectivité, saluée également par la FCPE et la CGT Education, relève à la fois d’un principe de précaution (même si les conditionnements plastiques utilisés aujourd’hui respectent en tous points la règlementation européenne et française en vigueur) et d’une cohérence de la politique globale de la ville et de la Métropole en termes de démarche éco-responsable.

Depuis 2008, la ville de Nice construit sa politique nutritionnelle sur l’amélioration continue de la qualité de sa restauration collective. Avec plus de 38% de produits bio servis dans les assiettes des petits niçois et le développement de produits labellisés AOP ou AOC..., la collectivité répond déjà à hauteur de 46% des exigences du projet de loi qui imposerait d’avoir 50% de présentation de produits de qualité à échéance 2022.

Photo de une (illustration) DR

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