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Recours déposé contre le permis de construire du futur MIN d’Azur, des projets majeurs de l’Eco-vallée retardés

L’association CAPRE 06 a déposé un recours contre le permis de construire du futur Marché d’Intérêt National (MIN d’Azur) à La Gaude, autorisé par le préfet en janvier 2021. Pour la Métropole le recours a pour conséquence directe d’empêcher la mise en œuvre du projet de transfert du MIN et en conséquence de retarder considérablement le projet d’aménagement du Grand Arénas, en particulier la construction du Parc des Congrès et des Expositions ainsi que du futur « pôle d’échanges multimodal », nœud de connexion majeur de l’Eco-vallée dont le déploiement était prévu sur le site de l’actuel MIN.

Pour Christian Estrosi, Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, Président délégué de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur :
« Une fois de plus, une association prétendant agir pour défendre l’environnement fait prendre du retard à un projet d’intérêt général. Les pertes financières, économiques et sociales liées à des reports qui pourraient durer plusieurs années sont majeures. Alors que notre territoire affronte les dramatiques conséquences économiques de la crise sanitaire, un petit groupe de personnes entend priver notre économie locale des retombées d’investissements privés qui se chiffrent en millions d’euros et en milliers d’emplois. Que dire d’un recours prétendu écologiste qui fait prendre du retard à la gare multimodale, essentielle maillon de notre projet de mobilité urbaine durable ? Que dire d’un recours qui souhaite priver nos agriculteurs locaux d’un outil moderne conçu pour les aider à mettre en place une filière locale écologique et innovante ? La Métropole fera tout pour que ce projet important pour le développement du territoire et de son agriculture voit le jour selon le calendrier établi ».

Le coût direct de ces blocages, qui conduisent notamment à retarder la construction du futur Parc des Congrès et des Expositions, pourrait s’élever à plusieurs millions d’euros pour la puissance publique, auxquels s’ajouterait la perte anticipée en investissements privés qui ne seront pas injectés dans l’économie locale, estimée à plus de 500 millions d’euros. Ces retards pourraient également entraîner la perte de plus de 1 200 créations d’emplois liée directement à la non-réalisation de ces projets, et de 1 500 emplois nouveaux non accueillis à terme sur le secteur du Grand Arénas et de La Baronne.

Le « coût environnemental » susceptible d’être engendré par ce recours est encore plus marqué. A long-terme, il induit en effet un risque d’annulation de la création d’un pôle d’excellence agro-alimentaire et horticole essentiel pour pérenniser et développer l’agriculture locale. S’agissant d’un site déjà dégradé, ce report fait, en outre, courir un risque réel d’enfrichement du site de la Baronne, et donc de disparition des milieux ouverts au profit des zones forestières, entrainant une possible disparition de la flore patrimoniale - sans compter le risque d’occupations illégales.

Enfin, avec ce report, la Métropole Nice Côte d’Azur précise que la réflexion en cours sur la gestion écologique intégrée des eaux pluviales s’arrête net, alors même que ce point continue de constituer l’une des grandes faiblesses du site actuel.

Visuel de Une : DR

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