Samedi changement d’heure et Earth Hour !

Tous les ans, le WWF, le Fonds Mondial pour la Nature, organise l’Earth Hour, un événement qui invite chacun de nous à couper l’électricité pendant 1 heure, pour sauver la planète.

Lancée en 2007 à Sidney, l’Earth Hour est aujourd’hui mondiale : en 2016, elle a mobilisé plus de 7 000 villes dans 178 pays !

À chaque édition, les images de monuments célèbres plongés dans l’obscurité font ainsi le tour du monde. Et depuis peu, les organisateurs récompensent la ville la plus investie : en 2016, Paris a gagné !

Pourtant l’Earth Hour ne fait pas l’unanimité...

Certains la considèrent en effet comme inutile car trop peu suivie. En France par exemple, la diminution de la consommation est d’à peine 1 à 2 % pendant l’événement. D’autres ne voient en l’Earth Hour qu’une grosse opération de communication, à grands renforts de stars et de grandes marques. Bref, rien pour sauver la planète !

À ces critiques, le Fonds Mondial pour la Nature répond que cette publicité lui permet de mettre en lumière d’autres sujets comme la déforestation, la conservation de l’eau ou les énergies renouvelables. Et, bien que symbolique, l’Earth Hour permettrait à tout un chacun de prendre conscience de l’impact de ses actions lorsqu’elles sont mises en commun !

Fort de cette idée, le Fonds Mondial pour la Nature a remporté des victoires : en 2014, sous la pression des participants à l’Earth Hour, le plastique a été interdit aux Galapagos afin d’y juguler la pollution ! Et pour continuer à profiter de l’engouement des citoyens, l’ONG a créé Earth Hour Blue, une plateforme de financement participatif de projets environnementaux partout dans le monde.

Alors ? L’Earth Hour est-elle de la poudre aux yeux ? Ou au contraire préfigure-t-elle une nouvelle forme d’engagement durable ?

En attendant, la prochaine Earth Hour vous invite à éteindre vos lumières le samedi 25 mars 2017 entre 20h30 et 21h30.