SÉMINAIRE TRANSIDENTITÉ – Intergenre au Conseil national des barreaux


Droit


17 mai 2017

À l’occasion du 17 mai 2017, journée internationale contre l’homophobie et la transphobie, le Conseil national des barreaux rappelle que le droit international garantit à toute personne, quelle que soit son orientation sexuelle ou son identité de genre, le droit de jouir des protections visées par les instruments internationaux : l’égalité, le droit à la vie, à la sécurité, à la protection de la vie privée, la non-discrimination, les libertés d’expression, d’association et de réunion, etc.

Les droits fondamentaux des personnes LGBTI sont encore trop souvent menacés, leurs vies sont parfois en danger. A travers le monde, les avocats eux-mêmes, qui défendent avec force les personnes poursuivies du fait de leur orientation sexuelle ou leur identité de genre, sont de plus en plus la cible de menaces et pressions dans l’exercice de leur mission.

En France, cette année, la campagne "Peu importe le genre" met en lumière les réalités des personnes trans.

Le 26 septembre prochain, le Conseil national des barreaux organisera un séminaire dans ses locaux portant sur la transidentité et l’Intergenre.

Par une approche comparatiste internationale, cet événement s’appliquera à présenter les différentes évolutions qui apparaissent dans le monde permettant l’avancée des droits des personnes transgenres. En France, l’article 56 de la loi de modernisation de la justice du 21e siècle a supprimé l’exigence de médicalisation lors de la demande de changement de sexe à l’état civil. Même si cette disposition est une avancée importante pour la reconnaissance des droits des personnes transsexuelles, il reste encore beaucoup à faire. Dans une approche internationale le Conseil national des barreaux veillera à apporter son soutien aux avocats en danger qui font face à des menaces dans l’exercice de leur profession pour la simple raison de défendre des personnes trans.

Enfin, les débats permettront également de présenter les initiatives étrangères portées afin de reconnaître l’existence d’un « troisième sexe » ou « sexe neutre » comme cela est le cas en Allemagne ou en Australie.


Valérie Noriega