La cathédrale russe Saint-Nicolas retrouve sa splendeur

Après cinq années de travaux, la cathédrale Saint-Nicolas a rouvert ses portes. L’occasion pour tous les fidèles orthodoxes de se rassembler autour des autorités religieuses en un jour symbolique, la fête du baptême du Christ.

Près de 20 millions d’euros auront été nécessaires pour redonner son lustre d’antan à la cathédrale. Un parcours long et difficile, justifié par un long manque d’entretien du bâtiment, infiltré par l’eau, et dont les peintures tombaient en poussière.

Ainsi, c’est un peu plus d’un siècle (104 ans pour être précis) après son inauguration officielle, le 17 décembre 1912, que la cathédrale Saint-Nicolas de Nice renaît, restaurée à l’identique. Un travail méticuleux et exigeant. Lino Barone, architecte en charge du projet, explique qu’il « fallait retrouver l’image originale de l’église, ce qui passait par une récupération artistique mais aussi par une récupération technique ».

Une alliance franco-russe particulière

Classée « Monument Historique, la cathédrale est la plus grande église russe, hors frontières de ce grand pays. Présent pour la cérémonie d’inauguration, Christian Estrosi a exprimé toute son émotion face à l’événement. « Cette cathédrale est un haut symbole de l’amitié franco-russe. Elle incarne les liens étroits qui se sont tissés au cours des siècles entre Nice et la Russie. »

Alexandre Orlov, ambassadeur de la Fédération de Russie en France, a exprimé sa reconnaissance et confirmé que « tous les Russes qui vivent ici, à Nice se sentent chez eux »