Circulation : les azuréen

Circulation : les azuréens très mécontents

Autoroute A8 saturée aux heures de pointe, bouchons sur la voie rapide à Nice ou sur le boulevard Carnot à Cannes, descente sur Monaco pare-choc contre pare-choc... Il faut variment aimer la voiture ou en avoir un besoin impératif pour se déplacer dans notre région !

Malgré les difficultés rencontrées au quotidien, l’auto est le moyen privilégié pour 32% des actifs de l’agglomération niçoise, à quasi égalité avec la marche-à-pied (31%). Mais, selon une enquête réalisée par l’IFOP (1), sept Niçois sur dix rencontrent des problèmes lors de leurs déplacements et 41 % se disent même « exaspérés » par les problèmes de circulation et de stationnement.

Ils parcourent ainsi 19,2 km par jour en moyenne (pour 35 km au niveau national) avec un temps moyen de déplacement de 57 minutes. Cette congestion des conditions de circulation a évidemment un impact sur la vie personnelle ou familiale, avec une augmentation du stress et de la fatigue pour 61% des sondés, qui déclarent des retards fréquents (37%) mais aussi des horaires décalés par rapport à leur famille (27%), des frais supplémen- taires (19%) et des problèmes de gestion des enfants (13%).

Professionnellement, 49% des actifs affirment connaître une baisse de leur efficacité au travail à cause du stress et de la fatigue, et 35% annoncent des retards fréquents pour se rendre à leur travail. Ils sont encore quatre sur dix à estimer que les conditions de circulation se sont dégradées ces dernières années. Les raisons évoquées pour cette dégradation sont l’augmentation du trafic routier (68%), les problèmes liés à la voirie et aux travaux (58%), les comportements des automobilistes (22%) et le manque de développement des modes de transports collectifs et alternatifs (11%). Ils croisent les doigts pour l’accroissement et l’amélioration des réseaux de transports en commun (78%), du réseau autoroutier (29%), de la connexion des différents modes de transports (29%).

Aux résultats sans grande surprise de ce sondage, on pourrait aussi ajouter la forte attente des usagers qui espèrent des TER arrivant et partant à l’heure, ce qui faciliterait évidemment les trajets domicile/ travail...

(1) Par téléphone du 25 au 28 janvier 2016 auprès d’un échantillon régional représen- tatif de 1200 personnes selon la méthode des quotas. Zone d’étude : agglomérations urbaines et littoral Provence-Côte d’Azur avec focus sur agglomération niçoise (Nice-Côte d’Azur).

Photo : DR

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