Gens du voyage : impasse à cabris

On ne pouvait pas deviner que 120 caravanes iraient s’installer, faute de mieux, sur le grand pré de Cabris, où elles espèrent rester jusqu’au 22 juillet.
Une arrivée qui a provoqué la colère du maire de cette commune du Pays de Grasse. Constatant qu’il n’avait pas les moyens d’assurer l’accueil des gens du voyage, ni leur sécurité au sens large du terme (hygiène etc.), il a donné sa démission au préfet, démission aussitôt refusée.
Pour autant, la situation n’est pas réglée par cette réquisition - par le préfet - du grand pré jusqu’au 15 juillet où se déroule traditionnellement la fête nationale. La mairie a annoncé l’annulation de cette dernière, au grand mécontentement des commerçants. Et, dans la foulée, se pose aussi l’installation habituelle et régulière du cirque Gruss qui fait escale chaque année à même époque à Cabris.
L’association des maires ruraux, qui s’est réunie, hasard du calendrier, en assemblée générale la semaine dernière à Drap apporte son soutien aux élus de Cabris. Ils estiment que les petits villages ne sont pas adaptés pour recevoir autant de caravanes et que les conditions d’un tel accueil sont prévues par la loi... par ailleurs.
De leur côté, les gens du voyage maintiennent leur volonté de rester sur Cabris, même si ce village n’est pas leur destination choisie (ils avaient prévu de s’installer sur le secteur de Cannes - Mandelieu).