Vandalisme : comment (...)

Vandalisme : comment « ça » marche avec les assurances ?

Treize mille « sinistres », 249 millions de dégâts sur les seuls biens publics après les épisodes des gilets jaunes en 2018 et 2019 selon la fédération professionnelle France Assureurs. Les émeutes coûtent cher, même si selon le Code des assurances les compagnies ne sont théoriquement pas tenues de couvrir les pertes et dommages occasionnés par des débordements « populaires ».

Les bâtiments d’habitation, à usage commercial ou appartenant aux communes, sont garantis contre l’incendie et l’explosion par le contrat multirisques ou incendie. En cas de dégradations volontaires, la garantie « vandalisme » permet aussi d’être indemnisé et les pillages peuvent être couverts par la garantie vol, sauf pour les objets dérobés à l’extérieur des bâtiments, dans un jardin ou un garage par exemple.

Devant l’ampleur des dégâts, Bruno le Maire a demandé samedi aux assureurs de faire un geste sur les franchises restant à charge des victimes, de prolonger les délais de déclaration, d’indemniser rapidement les professionnels touchés par les émeutes. Un appel qui ne coûte rien à Bercy, mais qui à cette heure n’a pas été entendu par les compagnies. Pour elles, déjà mises à rude épreuve, une baisse des franchises n’est pas encore actée.

Important : les assurés doivent immédiatement déposer plainte auprès des autorités de police et déclarer leurs dommages à leur assureur dans les cinq jours à compter de leur connaissance du sinistre. Ils peuvent aussi joindre la Commission d’indemnisation des victimes d’infractions (CIVI), qui peut proposer une aide, sous conditions.
Bonne chance...

Visuel de Une : illustration DR

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