Eau potable : une nouvelle "vague" de travaux pour moderniser les installations

La moitié de ces aides ira à la réduction de la pollution domestique, un tiers à la gestion quantitative de la ressource et à la préservation de la qualité de l’eau potable, et 11% à la préservation et la restauration des milieux aquatiques.
Parmi les opérations soutenues, trois projets emblématiques :
 La station d’épuration de Cagnes-sur-Mer, avec la construction d’un bassin de stockage d’eau de pluie de
2000 m3 et la mise en place d’un traitement des boues d’épuration qui seront déshydratées puis incinérées avec les ordures ménagères. L’aide de l’agence s’élève à 13,6 M€.
 Le projet Aquarenova de la ville d’Hyères, dont le but est de préserver la ressource : il s’agit de prélever de l’eau douce l’hiver sur l’amont du Gapeau et de l’infiltrer ensuite entre la mer et les champs pour augmenter l’alimentation de la nappe souterraine et empêcher une remontée d’eau salée. L’aide de l’agence est de 1 M€.
 La Métropole Aix Marseille Provence poursuit ses opérations d’économie d’eau et de protection de la ressource. Elle va construire une galerie pour acheminer les eaux du canal de Marseille entre Cassis et la Ciotat. Ce nouvel ouvrage appelé
« galerie des Janots » viendra en substitution de l’ouvrage existant qui est actuellement situé dans le tunnel ferroviaire SNCF et qui a des fuites estimées à
500 000 m3/an. L’agence de l’eau aide ce projet à hauteur de 6 M€.

Dans les Alpes-Maritimes
La Métropole niçoise a repris en régie début 2015 la gestion de l’eau distribuée au robinet (régie Eau d’Azur). Elle a prévu de réaliser des investissements pour assurer l’alimentation de Nice, Villefranche, Beaulieu, Saint-Jean, Eze et Cap d’Ail. Les ressources viennent de la Vésubie en hiver, à laquelle s’ajoute en été, pendant le pic de consommation, la nappe phréatique du Var (captage au barrage du Roguez, sur la commune de Castagniers).
Le secteur de Grasse et de Cannes est principalement alimenté par le canal du Foulon, un ouvrage construit après guerre dans le cadre du plan Marschall. La conduite donne des signes inquiétants de faiblesse. Elle est posée sur des flancs de montagne glissants et se retrouve fréquemment coupée.
Longtemps « source » de désaccord entre élus des communes desservies (Grasse, Valbonne, Bar-sur-loup, Châteauneuf, Gourdon, Le Rouret, Mouans-Sartoux, Opio, Roquefort-les-Pins etc.) elle est maintenant gérée par un syndicat intercommunal. Mais l’urgence de travaux demeure…