Barreau de Grasse : premier tour des élections au Bâtonnat aujourd’hui

Maître Roland Rodriguez se sent prêt à assumer la responsabilité de Bâtonnier, poste auquel il se présente.

"J’ai travaillé sur les nouvelles technologies - la dématérialisation - sur l’accès au Droit par l’aide juridictionnelle et sur les nouveaux exercices professionnels avec la plateforme de consultation juridique lancée par le Conseil National des Barreaux" poursuit le candidat. Pour son Barreau, il s’est notamment investi ces dernières années sur la déontologie et la numérisation avec la mise en place du RPVA.
Maître Rodriguez sera déchargé le 1er janvier prochain de tout mandat. "Je serai donc disponible pour le Barreau de Grasse, qui est le 15ème de France avec 680 inscrits dont beaucoup de jeunes confrères. Si je suis élu, les axes de mon mandat porteront sur le respect dû aux avocats, sur la modernisation de la profession, sur la réforme annoncée de la carte judiciaire pour laquelle le Barreau devra être un interlocuteur respecté".
Il entend aussi moderniser le fonctionnement du Barreau, prendre à corps des évolutions technologiques et faciliter l’accueil des nouveaux avocats. "Depuis la disparition du stage, l’intégration ne se fait pas de manière optimale. Il faut retrouver une forme moderne de compagnonnage pour épauler nos jeunes confrères".

Par expérience, Maître Fabrice Maurel sait que la situation des avocats demande "une attention particulière" dans un monde qui est en pleine évolution.

"Un Bâtonnier doit se mettre au service de son Barreau avec humilité et défendre ses confrères avec force et efficacité". Les premiers mots de la profession de foi que Maître Fabrice Maurel a adressée aux 680 avocats du Barreau de Grasse résument sa démarche : il veut être un Bâtonnier de terrain, "proche et attentif", éloigné de la fonction de prestige et des mondanités.
"Ma principale tâche sera de répondre à leurs interrogations et de leur apporter mon aide". S’il est élu, il annonce qu’il recrutera un second collaborateur dans son Cabinet, pour pouvoir se consacrer pleinement à la charge.
Il entend continuer à s’occuper "des sujets primordiaux que sont notamment les maniements de fonds à la CARPA et son corollaire la prime de responsabilité civile professionnelle". Mais aussi de l’assistance aux confrères en difficulté et, comme projet, la possibilité pour les avocats de proposer le paiement par carte bancaire, etc.Retour ligne automatique
Au plan national, il s’inquiète de "l’influence toujours plus efficace" de lobbies comme les juristes d’entreprise qui espèrent accéder au statut d’avocat, de l’importance prise par les plateformes. "C’est un enjeu qui concerne notre profession, car il y a de nouvelles consommations du Droit qu’il nous appartient d’attirer dans le respect de notre déontologie".

Le second tour, s’il devait y en avoir un, aura lieu le mercredi 28 juin.