Cassiopée : le déploiemen

Cassiopée : le déploiement est terminé

Conçue au début des années 2000 afin de remplacer les différentes applications utilisées en matière pénale, la « chaîne applicative supportant le système d’information opérationnel pour le pénal et les enfants », dénommée Cassiopée, constitue la colonne vertébrale du système d’information de la justice pénale.

Elle assure la fonction de bureau d’ordre pénal national automatisé, permettant de créer et d’alimenter un dossier pour chaque affaire en renseignant tous les actes des étapes de la procédure. Son déploiement a débuté en 2009 et s’est achevé en 2019.
Outre l’enregistrement numérique et la centralisation des affaires, elle donne accès à une base partagée par tous les acteurs de la chaîne pénale et leur offre la possibilité d’interagir au travers de ses différentes fonctionnalités. L’application ne gère toutefois que des données structurées : les différents documents du dossier d’une affaire, qu’ils soient produits par la juridiction ou reçus par elle, ne sont pas stockés par l’application elle-même68.
Cassiopée communique avec d’autres systèmes d’information et échange des données avec des applications partenaires internes ou externes au ministère.

Ses utilisateurs sont en premier lieu les greffiers. « Cependant la démarche progressive de numérisation conduit les magistrats à en devenir aussi des utilisateurs. Le nombre d’utilisateurs potentiels de Cassiopée dans les tribunaux judiciaires est de 15 000, auxquels il faudra ajouter près de 2 600 utilisateurs dans les cours d’appel » note la Cour des comptes.

Cassiopée gère 50 millions d’affaires actives et permet de produire huit millions de documents par an.

Visuel de Une illustration DR