Plateformes : 80% des (…)

Plateformes : 80% des annonces de meublés ne sont pas en règle

Airbnb, Abritel, Leboncoin, Seloger, TripAdvisor, VivaWeek, ParuVendu, PAP et les autres... Ce n’est rien de dire que ces plateformes, davantage commerciales que participatives, ont bouleversé les habitudes des touristes. Lesquels achètent des séjours plus fréquents, plus courts, plus insolites, pour des "city break" ou des vacances en liberté. Une tendance de fond sur laquelle surfent ces propositions en ligne.

Défaut d’enregistrement

L’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie a dressé l’état des lieux sur les locations de courte durée. Pour les Alpes-Maritimes, de décembre à février, 77 361 annonces de meublés étaient en ligne sur les sites faisant l’objet de l’étude, Airbnb représentant à lui seul la moitié des offres.
Ces logements sont détenus à 84% par des propriétaires qui n’ont qu’un seul bien, 16% proposant plusieurs meublés à la location. Le prix moyen de la nuitée s’élevait à 106 euros, les logements proposés comptant une moyenne de 1,4 chambre pour une capacité d’accueil de 3,9 personnes.

Sur le secteur cannois, 9 848 meublés ont été proposés sur les sites. Leurs propriétaires sont actifs puisqu’ils ont mis leurs biens sur plusieurs sites (plus de 18 000 annonces en mars). Mais les trois quarts de ces annonces étaient "en faute" puisqu’elles ne comprenaient pas le numéro d’enregistrement obligatoire. Prix moyen de la nuitée 98€ pour une capacité moyenne de quatre personnes.

Sur Nice, même constat avec 11 500 biens proposés et 20 311 annonces, dont 79,3% sans numéro d’enregistrement. Prix moyen 73 euro pour une capacité d’accueil de 3,6 personnes.
Rappelons que les particuliers qui n’ont pas télédéclaré leurs locations auprès de la mairie ou qui dépassent les 120 jours autorisés pour la résidence principale, ou qui ne transmettent pas le décompte des réservations, sont passibles d’amendes pouvant atteindre 10 000 euros par annonce (Article L.324-1-1 V du Code du tourisme).

Visuel de Une (DR)