Aspremont vise un développement harmonieux

Présentez-nous votre cité...

 Aspremont est une commune attractive et attirante. Elle a gagné +7 % d’habitants entre les recensements de 2015 et 2021. C’est dû à la qualité de vie et à un esprit village que nous voulons conserver, à son environnement agréable et à une position privilégiée tout près de Nice.

Disposez-vous de commerces de proximité ?

 Un petit marché alimentaire se tient les mercredis et samedis matins, une supérette rend aussi de grands services, comme les livraisons à domicile. Un boulanger est en cours d’installation dans l’ancien restaurant : il fabriquera des pains au levain cuits au feu de bois.

Et pour la santé ?

 Nous sommes bien pourvus avec deux médecins généralistes, un dentiste, un cabinet d’infirmières, un orthodontiste et un orthophoniste, une pharmacie avec des horaires élargis et non-stop le midi, un vétérinaire aussi.

Avec la sécheresse, pas de difficulté d’alimentation en eau ?

 Non, aucun, grâce aux apports du canal de la Vésubie et de plusieurs puisages dans le Var.

Quel est ce projet de « ceinture verte » ?

 Pour permettre un développement harmonieux et préserver le paysage, nous avons acheté des terrains emblématiques pour créer une ceinture verte autour du village. Avec l’aide du Département, une parcelle de 6 000 m2 a été acquise. Elle va permettre l’aménagement d’un parc paysagé avec un chemin piétonnier partant du village jusqu’au quartier Escairan. Pour ce projet, qui va sauvegarder le cachet d’Aspremont, nous avons refusé à cet endroit la construction de 17 villas.

Un boulanger est en cours d’installation, il fabriquera des pains au levain cuits au feu de bois. ©JMC

Des travaux sont en cours autour du château...

 La rénovation du quartier du château me tient particulièrement à cœur. C’est un endroit superbe, qui offre une vue féérique sur la mer et les collines. Il s’agit de sécuriser les remparts, de l’aménagement d’un jardin thématique et d’une placette qui pourra recevoir de petits concerts classiques, du théâtre. L’église Saint Jacques sera rénovée, la place Léandre-Astraudo va aussi être refaite et mise en valeur. Les travaux sont en cours, dans le respect des vieilles pierres et de l’esthétique du village. Une inauguration est prévue en juin.

La difficulté du stationnement demeure...

 Du fait de sa topographie, Aspremont a cette difficulté. Nous avons déjà aménagé il y a un an le petit parking de la Vallière avec 24 places, mais nous voulons aller plus loin : avec la Métropole, nous instruisons lala Métropole, nous instruisons la surélévation de deux niveaux du parking du village. C’est un dossier complexe, j’espère que les études seront achevées dans quelques mois.

Vous allez moderniser la mairie ?

 Aujourd’hui, l’hôtel de ville n’est pas adapté aux personnes à mobilité réduite. Nous allons donc rehausser le bâtiment voisin jusqu’au niveau du toit de la mairie, ce qui permettra d’aménager une autre entrée/sortie accessible et l’installation d’un ascenseur.
Nous disposerons aussi d’une salle pour les mariages et pour le conseil municipal, qui faute de place se réunit actuellement à la salle des fêtes. Ce projet est validé.

Des travaux de sécurisation sont aussi prévus ?

 Effectivement, la commune a acheté l’ancien restaurant et le petit bâtiment situé au carrefour de la route de Colomars et de Tourrette-Levens. Cela permettra de percevoir des revenus locatifs avec les trois baux commerciaux installés dans ces bâtiments et d’améliorer la sécurité des piétons à cet endroit par des travaux sur la voirie. Dans la continuité, nous profiterons de la réhabilitation de la chapelle Saint Claude pour en sécuriser sa sortie.

Sécurité toujours avec le risque incendie...

À l’étroit et mal commode, la mairie va être surélevée et agrandie. ©JMC

 85 % du territoire communal est en zone rouge avec près de cent maisons directement concernées. Nous avons identifié cinq quartiers prioritaires pour accompagner les particuliers dans l’obligation du débroussaillement. Pour cela, nous nous sommes rapprochés de l’Office national des forêts pour des réunions préventives d’information, pour dresser une cartographie des obligations de chaque parcelle. Débroussailler est un problème compliqué, du fait de la topographie, du coût que cela représente, et par l’obligation légale de nettoyer sur une profondeur de 100 mètres chez le voisin... Notre démarche est pédagogique. Au quartier Clos d’Olio, des bornes incendie ont été installées avec la Métropole.

Mais vous allez plus loin...

 Oui, le conseil a voté une démarche innovante : le broyage à domicile des déchets verts. Il va démarrer en avril. Un agent et un adjoint vont se rendre chez les propriétaires à leur demande pour vérifier la faisabilité technique. Le travail sera facturé 36 euros de l’heure, avec des réductions pour les personnes handicapées. Les gens bénéficieront de 50 % de réduction d’impôt, l’intervention sera limitée à trois heures. Les déchets seront évacués. C’est un service qui sera utile. Les particuliers peuvent aussi amener par eux-mêmes leurs déchets verts deux fois par semaine pour qu’ils soient broyés.

Propos recueillis par
Jean-Michel CHEVALIER

Juché sur un piton et sur les contreforts du Mont-Chauve et du Mont-Cima, Aspremont est situé à 13 km de Nice ©JMC