2 nouvelles gendarmeries dans le Var d’ici 2027

En effet, Emmanuel Macron a dévoilé lors d’un déplacement à Tonneins (Lot-et-Garonne), la liste des 238 brigades de gendarmerie nationale retenues, conformément à l’engagement qu’il avait pris en 2022.

ADAPTER LE MAILLAGE TERRITORIAL

« Cette mesure vise à la fois à renforcer le service public de la sécurité dans nos territoires, alors que près de 600 brigades avaient été supprimées entre le début des années 2000 et 2020, mais également à adapter le maillage territorial de la gendarmerie aux évolutions de la démographie et de la délinquance.
Ces nouvelles brigades, qui seront fixes ou mobiles, proposeront aux habitants des services publics tels que l’accueil du public, des victimes, la prise de plainte et renforceront la présence des forces de l’ordre sur l’ensemble du territoire. Elles viendront renforcer les 32 brigades de gendarmerie déjà existantes dans le Var », a assuré Philippe Mahé, le préfet du Var.

Le représentant de l’État a ajouté : « Expression du souhait du président de la République de travailler à l’échelle de chaque territoire, à la demande du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, chaque préfet a conduit, entre septembre 2022 et avril 2023, une concertation avec les élus de son territoire, en particulier avec les maires. A la suite de ce processus de concertation locale inédit, après présentation au président de la République, les brigades suivantes ont été retenues dans le département du Var : Cotignac et Cuers  ».

Habitant la ville de Cuers et observateur privilégié de la vie locale, Yann Bizien constate : « C’est une bonne nouvelle ! Ces deux brigades viendront s’ajouter aux 32 que compte actuellement le département du Var. Le besoin de gendarmes sur ma commune de Cuers était devenu une évidence opérationnelle, sécuritaire, sociologique et démographique. Pour Cuers, il s’agit d’un retour, car une ancienne Municipalité de gauche avait refusé, à l’époque, de soutenir le besoin d’extension de la gendarmerie qui avait été contrainte de se déplacer et de se réinstaller à distance de son centre de gravité opérationnel puisque Cuers représente 80% de ses interventions. Comme me l’a si bien dit un ami, expert en sécurité intérieure, tout ceci confirme la constance de la bétise des hommes politiques ».

Actuellement, la brigade de gendarmerie est implantée sur la commune de Pierrefeu-du-Var. Composée de 24 militaires, cette unité couvre un territoire important regroupant le canton de Cuers, avec les communes de Pierrefeu-du-Var, Carnoules, Puget-Ville et Collobrières (avec une brigade de contact dans cette dernière localité). Dans l’hypothèse de la création d’une brigade à Cuers, une partie des effectifs travaillant à Pierrefeu-du-Var pourrait être affectée dans la nouvelle unité de Cuers. Le dossier n’est pas encore tranché. Les discussions continuent entre la gendarmerie, le préfet et les élus.

15 BRIGADES EN REGION SUD

Par ailleurs, 15 brigades de gendarmerie supplémentaires sont programmées dans la région Sud et ses territoires, ce qui réjouit Renaud Muselier, président de la Région, qui a salué ces annonces pour le territoire régional : « Merci au président de la République et au ministre de l’Intérieur d’avoir répondu à l’attente de nos territoires ! Partout en région Sud, et plus particulièrement en zones péri-urbaines et rurales, le souhait de plus de présence des forces de l’ordre et de sécurité est fort. Aujourd’hui, ces annonces sont particulièrement significatives, et historiques.

Au total, quinze brigades de gendarmerie viennent s’ajouter : 10 fixes, et 5 mobiles, soit près de 140 gendarmes supplémentaires répartis sur le territoire régional. Dans les Bouches-du-Rhône, Le Tholonet, Pelissanne et Saint-Andiol sont concernés. Dans le Vaucluse, Courthézon, Carron et La Tour d’Aigues.
Dans le Var, Cotignac et Cuers. Dans les Hautes-Alpes, Embrun et Serres. Dans les Alpes-de-Haute Provence, Villeneuve et Sisteron. Et dans les Alpes-Maritimes, les communes de la Gaude, Tourrette Levens et Cagnes sur Mer ».
Le président de la Région a ajouté : « Ce renfort est essentiel. Et si la Région soutient les forces de l’ordre avec 10 millions d’€ par an engagés dans le plan « Région Sud, la région sûre », c’est parce que nous devons soutenir ceux qui nous protègent, qui risquent leur vie pour nous. Leur permettre d’assurer leurs missions dans les meilleures conditions, pour plus de présence dans nos territoires, où les maires et les habitants expriment ce besoin. Ces annonces sont à la hauteur de l’espérance – et je veux remercier tous ceux qui les ont rendues possibles » !