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Cavalaire honore la mémoire des combattants de la liberté

Les Poilus qui survécurent à l’horreur des tranchées de la Grande guerre rentrèrent traumatisés par ces 4 longues années de carnage, de douleurs et des sacrifices qu’ils avaient traversé.

Nombre d’entre eux, jeunes et vaillants, s’étaient engagés pour défendre leur patrie, leurs familles, leurs valeurs et leurs idéaux. Ils endurèrent des conditions inhumaines, la boue, le froid, la peur constante de la mort.

Beaucoup de leurs amis, de leurs frères d’armes, n’eurent pas la chance de revenir. Leur sacrifice, leur courage restent à jamais gravés dans nos mémoires. Sur les 8 millions de Poilus mobilisés entre 1914 et 1918, plus de 2 millions ne reverront jamais leur terre natale. Plus de 4 millions ont souffert de graves blessures, pour la plupart irréversibles. Mais au-delà des séquelles physiques, ils seront dans leur esprit, à jamais marqués par l’horreur de cette guerre.

CULTIVER LA TOLERANCE

Une page de l’histoire que Philippe Leonelli a tenu à honorer lors de la commémoration de l’Armistice de 1918, le 11 novembre dernier : « Aujourd’hui, nous sommes réunis tous ensemble, pour commémorer et célébrer la fin de cette guerre dévastatrice.

La Grande guerre comme elle a été surnommée, fut longue, douloureuse et particulièrement meurtrière : 4 ans de conflit généralisé qui laissa 11 millions de morts et des champs de ruines.

Nous devons nous souvenir des leçons que cette guerre nous a enseignées, de la nécessité, en ces temps de conflits mondiaux entre Israël et Palestine, entre l’Ukraine et la Russie, de préserver plus que jamais la paix, de cultiver la tolérance et la compréhension entre les nations, afin que nos enfants et nos petits-enfants n’aient pas à endurer ce que nos grands-parents ont vécu.

En commémorant cet armistice, nous honorons la mémoire de tous ceux qui ont donné leur vie pour la liberté, nous honorons les millions de Poilus sacrifiés, et les millions de blessés, de gueules cassées, nous célébrons leur héritage ».

Le général Macarthur disait « les vieux soldats ne meurent jamais, ils s’estompent simplement  ».

« Nos héros vivent à travers les idéaux pour lesquels ils se sont battus et c’est à nous de préserver et de promouvoir ces idéaux. Et surtout, c’est à nous de ne rien oublier et de transmettre.

Ne rien oublier sans pour autant cultiver la haine d’un passé douloureux. Ne rien oublier pour que ces atrocités ne se reproduisent jamais », a conclu Philippe Leonelli.

Photo de Une ©Presse Agence

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