En tourisme, il ne (...)

En tourisme, il ne faut plus opposer écologie et économie !

Le 10 août, Gil Bernardi, maire du Lavandou, président du SCLV, a convié les maires et élus des communes littorales, le préfet du Var, le préfet maritime et les services de l’État à la réunion annuelle du Syndicat des Communes du Littoral Varois, à l’Espace culturel.

Récemment, la ministre en charge du Tourisme, Olivia Grégoire a annoncé la création d’un observatoire sur la fréquentation touristique des façades maritimes, ce qui a provoqué l’inquiétude chez les professionnels du tourisme varois.

Depuis de nombreuses années, des mesures ont été prises par la Région Sud pour limiter les pics de fréquentation touristiques. C’est le cas, pour les Îles d’Or avec une régulation qui, grâce à l’action des collectivités territoriales, porte ses fruits, passant de 12 000 visiteurs par jour à 6 000 personnes transportées par les bateliers.

TOURISME A L ’ANNEE

« A nous de trouver les solutions pour faire évoluer le tourisme pour le rendre plus positif, plus durable, plus respectueux des habitants et de l’environnement. Aujourd’hui, la ministre s’inspire de ce que la Région Sud a mis en place et de ce que les professionnels ont lancé », a lancé le vice-président de la Région Sud.

Le Comité régional de tourisme a mis en œuvre un partenariat avec Waze pour mieux gérer les flux à l’entrée des espaces protégés comme les parcs naturels.

«  Nous développons le tourisme à l’année en allant chercher à l’international des touristes qui prennent leurs vacances entre septembre et mai. Nous développons les filières pour les inciter à venir en toutes saisons. Le tourisme des savoir-faire, c’est 3 millions de visites en entreprise en 2022 ».

En termes économiques, le tourisme en région Sud, c’est 13 % du PIB, 20 milliards de chiffre d’affaires, et 200 000 emplois en juillet-août, ce qui représente 12% de l’emploi régional. Dans l’hébergement, le nombre d’emplois touristiques double dans la région entre janvier et août. Dans le secteur de la restauration et des cafés, il est même multiplié par trois. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, la saisonnalité de l’emploi touristique dans ce secteur est la plus marquée des régions de France ».

« L’accompagnement de l’emploi saisonnier représente un enjeu de taille et, chaque année, la problématique du recrutement des saisonniers se fait de plus en plus forte, face au manque de logements. Ainsi, le 7 juillet, les élus de la Région ont voté l’expérimentation d’un dispositif d’aide pour l’hébergement des saisonniers, qui est amené à être amplifié, en partenariat avec les Centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires (CROUS) d’Aix- Marseille Avignon et de Nice Toulon », a ajouté François de Canson.

RETRAIT DE CRS-MNS EN 2024

Auparavant, Gil Bernardi a fait un point sur les collectivités qui ont adhéré au décret fixant la liste des Communes concernées par le recul du trait de côte. Il a évoqué les Zones de Protection Forte (ZPF maritimes) et la règle du 0,1% d’artificialisation du littoral.
Puis, le président du SCLV a abordé la gestion de la ressource en eau en cas de sécheresse, notamment l’interdiction des douches sur les plages publiques, sur les sous-concessions d’exploitation des bains de mer, et l’interdiction de lavage des bateaux.

Enfin, le maire s’est inquiété du retrait annoncé des CRS-MNS pour la saison 2024 en raison des Jeux Olympiques, ce qui va placer les communes devant une difficulté réelle.

Photo PRESSE AGENCE.

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