Lancement des 10 000 formations aux métiers du numérique dans le cadre du Plan d’Investissement dans les compétences

Le Plan d’Investissement dans les Compétences vise à former un million de jeunes et un million de demandeurs d’emploi peu qualifiés et à accélérer la transformation de la formation professionnelle.

Un ensemble de programmes concrets favoriseront des parcours « sur mesure », combinant un diagnostic des compétences numériques, la consolidation des savoirs de base, des formations qualifiantes ciblées sur les besoins de l’économie et enfin un accompagnement visant systématiquement l’accès à l’emploi durable. Le Plan encouragera l’émergence d’une offre de formation plus efficace, plus pertinente et plus innovante. Il contribuera à la modernisation des organismes de formation, et soutiendra leur transition numérique. C’est un effort sans précédent de près de 15 milliards d’euros qui sera conduit entre 2018 et 2022 pour l’inclusion sociale et la compétitivité économique.

#10KNum : Les 10 000 formations aux métiers du numérique

Depuis ces 10 dernières années, la demande des professionnels des technologies numériques a connu une croissance de 4% par an. Des difficultés de recrutement sur ces métiers demeurent : 80 000 emplois non pourvus, faute de profils adaptés (Conseil d’orientation pour l’emploi, 2017). Sont concernés les métiers de la maintenance des matériels, de l’exploitation et de la sécurité, du développement web, mais bien d’autres métiers sont transformés par la numérisation de notre économie. 10 000 formations aux métiers du numérique seront déployées pour accélérer l’accès des jeunes et des demandeurs d’emploi « bac ou infra bac » vers les professions du secteur du numérique qui expriment de forts besoins de recrutement. Ce programme s’appuie sur des dispositifs qui ont fait leur preuve en termes d’accompagnement vers l’emploi et d’insertion professionnelle : le réseau de la Grande Ecole du Numérique et Pôle emploi seront mobilisés, en partenariat avec des entreprises volontaires (IBM, Accenture, Capgemini, Linagora, Econocom, Computacenter, CGI, le List de CEA Tech…) et Syntec Numérique, qui se sont engagées à soutenir le plan et à recruter des stagiaires à l’issue de la formation.

Pour Muriel Pénicaud, «  La lutte contre le chômage doit s’inscrire dans une logique d’investissement dans les compétences et d’égalité des chances, je souhaite que l’on se focalise en priorité sur les moins diplômés et les jeunes. Afin de proposer des formations de qualité et d’atteindre un taux d’emploi élevé, la priorité doit être donnée à des formations longues et qualifiantes, à l’innovation et à un accompagnement individualisé. Le plan d’investissement compétences est un engagement du Gouvernement dont le but est de préparer la France et chacun aux défis de demain ».

Pour Mounir Mahjoubi, « Dans tous les secteurs et les moments de la vie, il faut accompagner la transformation numérique pour ne pas la subir. Les Français doivent être préparés aux transitions qui vont advenir et dont nous avons besoin. En cela le numérique est un véritable atout car c’est un secteur qui recrute et permet de vrais progrès sociaux et sociétaux. Ces 10 000 formations sont l’amorçage d’une ambition forte, faire du numérique un levier de retour à l’emploi et d’émancipation pour tous, et notamment pour les jeunes et les personnes sans emploi. »

Pour Estelle Sauvat « Filière d’avenir, le numérique est un formidable levier d’inclusion professionnelle, il permet de casser les barrières géographiques économiques et sociales. A l’heure où le numérique infiltre toutes les filières traditionnelles, notre défi collectif est de démultiplier ces formations sur tous les territoires pour répondre aux attentes des entreprises en recherche de compétences. Aux côtés de la Grande Ecole du Numérique et de Pôle emploi, le plan d’investissement contribue à accélérer ces formations »

Les grandes entreprises s’engagent

"Nous sommes en train de faire émerger une nouvelle génération de professionnels. Ils sont la preuve que la technologie peut être inclusive. Elle permettra à un plus grand nombre de personnes d’accéder à l’emploi et de contribuer au développement économique de la France. IBM soutient l’ambition du gouvernement car c’est notre responsabilité collective d’accompagner ces transformations. Dans les prochaines années, nous recruterons des centaines de talents d’un niveau équivalent à bac+2. Je suis persuadé que leur histoire personnelle montrera que la maîtrise de la technologie est au service de l’être humain." Nicolas Sekkaki, IBM

"Chez Accenture on parle de culture des cultures. On ne cherche plus depuis longtemps des profils tous semblables mais au contraire la diversité et
l’intelligence collective qui la caractérise. Que ce soit dans l’égalité hommes femmes, dans le respect des minorités, des religions ou des orientations,
Accenture a toujours imaginé son futur au travers de tous. Nous souhaitons nous engager pour accompagner la transformation numérique de la France au travers de ses compétences et proposer à celles et ceux qui ne sont pas formés à l’informatique de devenir membres à part entière de nos équipes".
Christian Nibourel, Accenture

"Le numérique et l’opensource sont des secteurs extrêmement porteurs et nous sommes heureux avec LINAGORA et nos partenaires de l’Open Business
Alliance de participer à l’ambition du gouvernement, de trouver un emploi de qualité notamment à des jeunes, des femmes, et des personnes éloignées de l’emploi. Le numérique ne remplira sa mission que s’il est inclusif, offrant une chance à toutes et tous !" Celine Zapolsky, Linagora

" Les entreprises du numérique créent chaque année des milliers d’emplois – plus de 19 000 l’année dernière – et nous devons massivement former ces nouveaux actifs, quelle que soit leur qualification initiale. C’est cette dynamique que Syntec Numérique souhaite mettre au service de l’ambition du gouvernement et du Plan 10 000 formations." Godefroy de Bentzmann, Syntec numérique

" Le CEA-LIST, riche de plus de 10 ans d’expérience, contribue par le numérique à la compétitivité de notre industrie avec plus de 200 entreprises françaises de toutes tailles. Le CEA-List promeut et soutiendra le plan 10 000 formations au numérique auprès de son écosystème en vue de favoriser l’insertion professionnelle dans le numérique et l’industrie. Il pourra également mobiliser ses technologies du numérique (réalité virtuelle, augmentée, etc.) afin de développer de nouvelles solutions pour l’apprentissage en soutien aux futurs apprenants." Philippe Watteau, le List, institut de CEA tech