Le développement de La Valette axé sur la cohésion sociale

Deux mois après la rentrée des classes, Thierry Albertini, maire de La Valette-du-Var, fait le point sur l’avancée des travaux dans les écoles de la ville qui vont transformer et améliorer la qualité de vie des écoliers et des enseignants.
Il répond aux questions des Petites Affiches du Var.

Pourquoi la Ville s’est-elle lancée dans une immense reconstruction de ses écoles maternelles et primaires ?

Thierry ALBERTINI : - Projet innovant et ambitieux, la réalisation de ces écoles répond aux enjeux environnementaux grâce à une conception bioclimatique et de hautes performances énergétiques de fonctionnement. Avec pour objectif l’affirmation de l’attractivité de la ville auprès des familles, la commune poursuit son développement axé sur le renfort de la cohésion sociale. Les « Écoles du Futur », situées en cœur de ville, allient modernisme, esthétique et fonctionnalité. Ces établissements sont labellisés « Bâtiments Durables Méditerranéens » pour leur qualité environnementales (Argent pour le centre et Bronze pour le Sud) auxquels va se rajouter un toit solaire.

Actuellement, la ville compte 11 écoles, soit 6 maternelles et 5 primaires. Au Sud de la ville dans le quartier de la Coupiane, nous avons trois écoles maternelles et deux écoles primaires. Au centre, la ville dispose de trois écoles primaires et trois écoles maternelles.

Dans le détail, où en sont les travaux ?

Thierry ALBERTINI : - La seconde phase des travaux de construction ou de réhabilitation des établissements scolaires est engagée. Engagement qui me tient particulièrement à cœur, ces réalisations sont la garantie du bien-être, d’une éducation de qualité et du meilleur enseignement possible en faveur des enfants. Après une réhabilitation des écoles Jules-Ferry et François-Fabié réussie, les travaux axés sur l’amélioration du cadre de vie des petits Valettois se poursuivent. Entrés dans une seconde phase après leur démolition, les bâtiments des écoles maternelles François-Villon et Anatole-France sont en cours de construction.
Ensuite, les enfants de l’école élémentaire Marcel-Pagnol ont découvert les structures modulaires installées pendant les travaux, à l’occasion de cette rentrée 2023/2024.

Pourquoi cette gigantesque opération de reconstruction ?

Thierry ALBERTINI : - Tout simplement parce que ces écoles datent des années 60 et que parmi celles-ci deux sont des bâtiments de type Pailleron. Elles étaient assez vétustes et c’est pourquoi nous avons pris la décision de reconstruire 6 écoles sur les 11 existantes. Au centre-ville, nous regroupons dans un seul pôle éducatif, qui compte déjà trois écoles, deux maternelles et deux primaires. Non seulement, on agrandit le pôle éducatif existant mais, en plus, on construit une salle polyvalente de 600 places qui, la journée servira de plateau sportif couvert pour les écoliers. Et, on rajoute également un centre aéré de 140 places pour les enfants de 9 à 12 ans. Ce centre aéré est une création et s’ajoute aux structures déjà existantes du même type qui fonctionnent en ville.

Du même coup, vous facilitez la vie des familles ?

Thierry ALBERTINI : - En effet. Mon objectif est aussi de faciliter la vie des parents et la scolarité des fratries. Certains parents devaient courir d’un établissement à un autre pour déposer leurs enfants à l’heure. Ce qui était très difficile compte tenu de l’éloignement entre les écoles. En regroupant ces écoles au même endroit, on facilite aussi la sécurisation des bâtiments, ce qui est une chose non négligeable dans la période que nous traversons.

En ce qui concerne les écoles situées au Sud de la ville, il existe une école primaire et une école maternelle. Nous construisons une salle polyvalente de 300 places. A La Coupiane, l’école est au cœur de la résidence. En restructurant les écoles Pagnol et Mistral, on libère un grand terrain. Et plutôt que d’y construire un bâtiment, nous avons fait le choix d’y créer un parking de 130 places, ce qui va se traduire par 90 places de stationnement supplémentaires, et nous allons végétaliser la petite place devant l’école Marcel Pagnol. Ce projet a été retenu parmi trois autres et sera financé par la Métropole Toulon Provence Méditerranée.