Philippe Desjardins : "les préoccupations des commerçants niçois ont été prises en compte"

Quelle est la situation de la Fédération aujourd’hui ?

Nous sommes bien structurés, avec l’opération Nice Shopping qui est en cours de création, avec l’appui de la Ville et des organismes consulaires. Notre force, c’est d’être présent sur tous les territoires, de représenter les commerçants installés en bas des immeubles comme dans les centres commerciaux.

Le commerce souffre dans le centre ville, non ?

Il y a effectivement une vraie problématique du centre ville. La prise de conscience a été longue à venir, mais maintenant nous sentons une dynamique s’enclencher depuis que la maire a fait dix propositions concrètes pour soutenir notre activité. Nous avions besoin de ce coup de pouce. Maintenant, on travaille avec "Initiative France" pour améliorer nos bas d’immeubles et nos rues. C’est indispensable, si l’on veut qu’il y ait de la vie et du commerce, plutôt que des rideaux définitivement baissés.

Il y aura bientôt des actions ?

Tous les présidents des associations réunis sous la bannière de la Fédération sont mobilisés, même dans les quartiers excentrés. On est en train d’inverser la tendance, avec "Initiative Côte d’Azur" qui facilite le démarrage des jeunes qui veulent se lancer.

Et la question du stationnement ?

Nous aurions aimé être associés lorsque la formule de stationnement en surface a été modifiée. Cela dit, maintenant, nous apportons notre appui à la création d’une carte de stationnement qui permettra d’offrir des heures de parking à notre clientèle. On sera sur ce point à égalité avec les grands centres commerciaux type Cap 3000. Mais cela prend techniquement du temps, il faut encore discuter et harmoniser avec les cinq sociétés qui gèrent les parkings niçois, régler les horodateurs. En tous cas, la gratuité des trente premières minutes assure déjà une bonne rotation du stationnement dans la journée, et c’est positif.
Propos recueillis par J.-M. Ch.