L’essentiel de l’actualité de ce vendredi 17 novembre

Nice : encore la prière à l’école

Âgés de huit ans, trois élèves de CE2 ont été surpris hier en train de faire leur prière dans l’école Pierre-Merle dans le quartier du port à Nice. Christian Estrosi va convoquer les parents pour leur rappeler les principes de la laïcité et la nécessité de séparer école et les croyances religieuses. Des faits identiques s’étaient déjà produits en début de semaine à l’école Saint Sylvestre de Nice Nord. Il semble que des « stories » circulant sur TikTok invitent les enfants à faire ainsi leurs prières.

Science-Po Menton et la Palestine

Dans son édition du jour, Nice Matin annonce qu’une centaine d’étudiants du campus de Sciences-Po Menton se sont mobilisés hier contre « la censure et des pressions  » de la direction de l’établissement dirigées contre leurs initiatives pour la Palestine. Les forces de l’ordre sont intervenues en milieu d’après-midi pour débarrasser les obstacles bloquant l’entrée de l’établissement. Soixante-six étudiants ont été verbalisés (38 euros) pour participation à une manifestation interdite, ce mouvement n’était pas déclaré en préfecture.

Gaza : point de situation

« Nous avions de fortes indications selon lesquelles (les otages) étaient détenus dans l’hôpital al-Shifa. C’est l’une des raisons pour lesquelles nous y sommes entrés  » a déclaré hier Benyamin Netanyahou sur CBS. L’armée israélienne indique avoir découvert l’entrée d’un tunnel sous le centre hospitalier et continue à « déterrer l’infrastructure sur place ». Tsahal aurait l’intention de poursuivre ses opérations dans le sud de la bande de Gaza et a distribué des tracts à la population, lui demandant d’évacuer vers des abris. Outre la situation sanitaire préoccupante, le programme alimentaire des Nations Unies déplore un « risque immédiat de famine » à Gaza, où nourriture et eau sont «  quasi inexistantes ». La pression internationale sur Israël se poursuit pour obtenir des pauses dans les bombardements.

Europe et garantie procédurale

La Commission européenne a décidé d’ouvrir des procédures d’infraction en envoyant des lettres de mise en demeure à plusieurs pays, dont la France, car ils n’ont pas transposé intégralement dans leur législation nationale la directive relative à la mise en place de garanties procédurales en faveur des enfants qui sont des suspects ou des personnes poursuivies dans le cadre des procédures pénales (directive EU 2016/800). Les mauvais élèves ont maintenant deux mois pour rectifier le tir.

Un sénateur placé en garde à vue

Le sénateur de Loire-Atlantique Joël Guerriau (centre droit) a été placé en garde à vue pour « administration à une personne, à son insu, d’une substance de nature à altérer son discernement ou le contrôle de ses actes pour commettre un viol ou une agression sexuelle ». Une femme a porté plainte après des faits qui se seraient produits dans la nuit de mardi à mercredi. La victime se serait sentie mal après avoir pris un verre au domicile parisien du sénateur avec qui elle n’entretient pas de relation intime. Des prélèvements ont révélé la présence d’ecstasy a confirmé le parquet de Paris.