Immobilier : des prix

Immobilier : des prix stables et une demande toujours soutenue sur les Alpes-Maritimes

Depuis l’embellie constatée en 2018, le marché immobilier de la Côte d’Azur poursuit sur sa lancée. Le baromètre trimestriel de la FNAIM, présenté ce mardi par Cyril Messika et William Siksik, confirme une bonne activité et, surtout, une stabilité des prix sur les secteur de Nice, Cannes et Menton, et une très légère progression sur celui d’Antibes.

Sans surprise, les prix restent élevés, avec de fortes disparités selon les quartiers et l’état des biens mis sur le marché. Seuls des taux d’intérêt toujours très bas permettent de solvabiliser la clientèle dont 30% est composé de primo-accédants.

"Visibilité fiscale"...

Pour la capitale des Alpes-Maritimes, le mètre carré s’est vendu 4 192 euros pour un délai d’écoulement de 118 jours. En moyenne glissante sur un an, les prix ont baissé de - 0,61%.

Pour la ville du cinéma, le prix moyen a atteint 4 812 euros, pour Antibes 4 469 euros et pour Menton 4 658 euros. Les marges de négociation - différence entre le prix affiché en vitrine et celui réel de la transaction- se sont établies dans une fourchette allant de 3,45% (Menton) à 7,05% (Antibes).

Pour la FNAIM et les acquéreurs, la confiance est un peu altérée par le manque de visibilité fiscale : suppression annoncée de la taxe d’habitation mais hausse déjà constatée pour le foncier.

Pour le locatif, les demandes les plus fortes concernent les studios autour de 120 000 €, les 2 pièces entre 180 et 220 000 €, les 3 pièces entre 250 et 300 000 €.

La FNAIM a regretté que le logement, qui concerne pourtant chaque famille, n’a pas fait l’objet d’un sujet du Grand Débat qui vient de se conclure. Elle fait une vingtaine de propositions pour réduire les inégalités, fluidifier les rapports entre les propriétaires et les locataires, faciliter la transition énergétique. Et, bien sûr, sur la fiscalité qui pèse lourdement sur ce secteur.

Photo de une (illustration) DR JMC

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