Des Niçois au chevet de Notre-Dame de Paris

Les différentes formations des membres de l’atelier - de l’étude pétrographique appliquée à la conservation aux techniques de restauration - ont été effectuées à l’Istituto Centrale per il Restauro de Rome. Elles permettent d’appréhender les différentes contraintes relatives à une restauration. Les secteurs d’interventions concernent la pierre, le stuc, la fresque, les revêtements muraux antiques (enduits, pierre, faux marbres, briques, etc.) et les matériaux archéologiques (céramiques, métaux, matériaux organiques, etc.)
Margot Morisse, restauratrice du patrimoine, diplômée d’état, et Stefano Marini, pétrographe appliqué à la restauration, ont travaillé principalement sur des sculptures et peintures murales telles que les sculptures de la cour de marbre à Versailles, ou celles du Château de Chambord depuis plus de vingt ans. Ils ont aussi œuvré sur le chantier de la Cathédrale de la Major à Marseille, les décors du Musée Masséna à Nice, ceux de la basilique Saint Michel et du Palais Carnolès à Menton, ou encore la Fontaine du Soleil sur la Place Masséna à Nice.
L’Atelier met en avant, dans le déroulement de son activité, la recherche et l’obligation du résultat en respectant la déontologie et les intervenants sur les chantiers des restaurations (Maîtres d’œuvre, conservateurs, et les entreprises participantes). L’affiliation à la F.F.C.R. (Fédération Française des Conservateurs Restaurateurs) reflète la volonté de poursuivre un réel investissement dans les problématiques modernes de la restauration des œuvres d’art.
Le maire de Nice, Christian Estrosi, se dit « fier » que cette entreprise ait été choisie pour participer à la restauration de Notre Dame, en grande partie détruite par les flammes il y a trois ans. Le chantier de « reconstruction » avance selon le calendrier prévu et devrait pouvoir être livré dans les prochaines années. L’Atelier Morisse-Marini va apporter sa pierre à l’édifice.