Ainsi va la vie avec (...)

Ainsi va la vie avec ses petites et grandes agaceries...

Philippe Monguillot est une victime collatérale du Covid-19. Il n’est pas mort des effets du virus, mais de l’agression dont il fut victime au volant de son bus à Bayonne, roué de coups par des individus qui s’y sont mis "courageusement" à quatre contre un pour le frapper parce qu’il avait eu l’audace de leur demander de porter un masque dans son véhicule et de valider leur ticket. À Gaillac dans le Tarn, une de ses collègues a été menacée de mort - pas moins - pour les mêmes motifs. Les chauffeur de bus sont en première ligne de la bêtise et de la lâcheté pour lesquelles, hélas, on ne peut espérer de vaccin...


Comme on ne semble pas être complètement débarrassé du méchant coronavirus, il est prématuré de parler dès maintenant de "monde d’après". D’autant que l’on ne voit pas vraiment ce qui va changer avec le "monde d’avant", sensé être moins bien.
En tous cas, les mauvaises habitudes sur les routes sont revenues au galop : avertisseur sonore intempestif en ville quand la file de voitures ne démarre pas au vert dans le quart de seconde, dépassement à droite, gestes déplacés à l’égard des autres conducteurs, véhicule qui vous colle aux fesses si vous avez l’outrecuidance de respecter la limitation de vitesse. Il y a ici dans le Sud-Est un vrai problème comportemental qui ferait (presque) regretter les temps si paisibles du confinement...


Le même état, qui a été si long à décider si le port du masque était utile ou pas, n’a pas tardé à agiter le bâton en rendant son port obligatoire dans les commerces depuis ce lundi : 135 euros d’amende pour les personnes qui seraient prises en défaut. Plus facile de sanctionner les gens - qui ne sont pourtant en rien responsables de la pandémie - que de fournir en temps et heure des protections aux soignants et forces de sécurité...
Arrogante, l’Amérique de Trump souffre aussi énormément des conséquences économiques du Covid. Elle a ainsi perdu plus de 1,5 millions d’emplois publics territoriaux dans les domaines de l’éducation et même de la sécurité si chère au président US.
Des États, aux finances exsangues, tentent maintenant de négocier des lignes de crédit auprès des banques pour parer aux urgences.
Espérons qu’ils ne se feront pas refiler des crédits toxiques !

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