Qui vivra, verra..

Qui vivra, verra..

EDF n’est pas une entreprise comme les autres, c’est une évidence. Cela l’est encore plus lorsque l’on constate qu’elle est obligée, en vertu de la décision de l’Autorité de la concurrence n° 22-D-06 du 22 février 2022, de transmettre son fichier client à... des concurrents pour que ceux-ci puissent démarcher ses clients et leur faire des propositions en électricité, gaz et services. Autant donner directement les clés du coffre non ?

Pas sûr que les actionnaires de Vinci vont apprécier : la société autoroutière qui a déjà organisé des visites gratuites de ses installations pour les Journées du patrimoine, renouvelle ses petits cadeaux : elle offre ainsi 2 euros sur l’abonnement du télépéage si vous covoiturez avec Blablacar. Vraiment, c’est trop de générosité à une époque où le prix des carburants a explosé et où les usagers azuréens sont encore "prisonniers" du réseau concédé pour se déplacer sur la Côte. à ce rythme, la société va finir sur la paille...

Justement, au sujet des tarifs autoroutiers, les concessionnaires ne vont pas bénéficier d’une hausse de 8% comme l’annonçaient des rumeurs ’fuitées’ dans la presse, mais de 5% environ. Un effort qu’ils espèrent voir compensé par... un allongement de la durée de leurs concessions, preuve que ces petites entreprises ne font vraiment pas de si mauvaises affaires que ça !

Hongrie, Pologne et maintenant l’Italie. L’extrême-droite continue à tisser sa toile en Europe. Ces trois pays, qui vouent aux gémonies l’UE, en dépendent pourtant financièrement. Car sans le chéquier de Bruxelles, les deux premiers n’auraient pas connu le développement économique qui est le leur depuis vingt ans, et la Péninsule ne bouclerait plus ses fin de mois, la situation de sa dette étant encore pire que celle de la Grèce lorsque tout le monde mettait Athènes sous pression. Giorgia Meloni et ses amis, pourront continuer à dire tout le mal qu’ils pensent de la "maison commune" sur les estrades, mais ils devront aussi composer avec l’incontournable principe de réalité.

Ah la, la, la ! Poutine n’a vraiment pas la baraka en ce moment. Il n’a pas été invité aux obsèques de la reine. Son armée cale en Ukraine. Ses mobilisés "partiels" ne veulent pas y aller et fuient le pays par milliers. Les oppositions montent de partout y compris dans la rue. Ses référendums font doucement rigoler jeune. Les yachts de ses copains oligarques sont gelés dans les ports occidentaux. Le grand copain chinois commence à prendre ses distances devant la chronique d’un fiasco annoncé. Kiev n’arrête pas de l’embêter. Il ne lui reste qu’Emmanuel Macron au téléphone de temps en temps, et le bouton nucléaire (hélas !) qu’il agite pour impressionner ceux qui ne croient plus à ses mensonges.

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