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Réunion ministérielle sur le développement durable de l’Union pour la Méditerranée

  • le 6 juillet 2009

La 1ère Réunion Ministérielle sur les projets de développement durable dans le cadre de l’Union pour la Méditerranée a eu lieu dernièrement sous la coprésidence de Jean-Louis Borloo, Ministre français de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement Durable et de la Mer, et de Rachid Mohamed Rachid, Ministre égyptien de l’Industrie et du Commerce Extérieur et coordinateur interministériel de la dimension projets au sein de l’Union pour la Méditerranée.

L’occasion de faire un point d’étape de l’avancement des projets dans quatre domaines majeurs : l’eau et l’environnement, les transports, l’énergie et le développement urbain. De nombreux organismes financiers ont pris part à la conférence et ont présenté leurs contributions concrètes aux projets. Les bailleurs de fonds se sont engagés sur près de 23 milliards d’euros (BEI, Agence française du développement, KfW, Banque mondiale, Fonds pour l’environnement mondial, Banque africaine de développement, EFG Hermes, la Caisse française des dépôts et consignations, Sumitomo Mitsui Banking Corporation, Siparex, Banque de développement du Conseil de l’Europe ...). Représentant notre région et Président de la délégation monégasque, Gilles Tonelli a renouvelé le ferme engagement de la Principauté de Monaco, et en particulier de Son Altesse Sérénissime le Prince Albert II, en faveur de l’Union pour la Méditerranée. Il a également présenté le partenariat entre la Principauté de Monaco et la République de Tunisie, dans le cadre du Plan solaire méditerranéen : « Ce projet vise l’approvisionnement en eau par l’énergie solaire photovoltaïque au bénéfice d’agriculteurs n’ayant pas accès à l’électricité. L’objectif consistera lors d’une phase pilote de 3 ans à équiper 200 premiers puits sur un potentiel de 9.000 puits qui pourraient être équipés à l’horizon 2020, soit une puissance installée totale de 25 MW » .

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Le développement urbain durable

Avec près de 100 millions de citadins supplémentaires entre 2000 et 2025, les villes du Sud de la Méditerranée verront des changements sociaux et environnementaux majeurs. Vers 2030, ce sont les trois quarts des Méditerranéens qui habiteront les villes. En 2025, la population urbaine pourra atteindre plus de 243 millions dans les pays Est et Sud de la Méditerranée (145 millions en 2000) et près de 135 millions dans les pays de la rive européenne. Plus du tiers de cette croissance aura lieu dans les zones côtières méditerranéennes qui sont déjà menacées. Tant historiquement que par ses implications environnementales (consommation d’espaces, ressources en eau et en énergie, pollution…), sociales (cohésion sociale, logement…) ou économiques (compétitivité, accessibilité…), la question urbaine est au centre de la problématique du développement durable de la région méditerranéenne. La dynamique du développement urbain durable, mentionnée dans le cadre de la Stratégie méditerranéenne pour le développement durable (SMDD), rejoint les orientations constantes de l’Union européenne, récemment portées par la Présidence française de l’Union européenne dans la continuité de la Charte de Leipzig. Elle est, par ailleurs, relayée par l’implication des réseaux de collectivités locales. Parallèlement, les questions du développement urbain durable ont aussi gagné en importance dans les pays du sud de la Méditerranée, notamment récemment sur la préservation de l’héritage culturel, la gestion des déchets urbains et le renforcement de l’ingénierie. La déclaration finale de la conférence des ministres des Affaires étrangères qui s’est tenue à Marseille le 4 novembre 2008 soulignait l’importance de cette question pour les États membres de l’Union pour la Méditerranée. Elle fixait également des orientations générales pour sa prise en compte dans le processus.

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