Une étude Barclays Wealth

Une étude Barclays Wealth Insights se penche sur les sources de richesse mondiale et l’impact sur la philanthropie

L’esprit d’entreprise est la principale source de richesse mondiale. C’est ce que révèle le tout dernier rapport publié au sein de la revue Barclays Wealth Insights.

En effet, les entrepreneurs bâtissent leur richesse plus rapidement que les personnes fortunées qui doivent leur situation privilégiée à des revenus, à des participations aux bénéfices ou à un héritage. En moyenne, il a fallu 16 ans aux entrepreneurs et propriétaires d’entreprises pour bâtir leur patrimoine contre 23 ans pour les autres personnes fortunées. Ces conclusions se retrouvent dans l’étude menée à Monaco, où les entrepreneurs et propriétaires d’entreprises se sont enrichis en 18 ans en moyenne contre 22 ans pour les autres personnes fortunées.

Voilà de quoi appuyer la théorie des experts selon laquelle le catalyseur de la croissance de la richesse mondiale est désormais l’esprit d’entreprise plutôt que l’héritage. En effet, à l’échelle mondiale, 40 % des personnes fortunées déclarent que leur principale source de richesse est la vente et/ou les profits d’une entreprise, contre 26 % qui expliquent la devoir à un héritage. Ces chiffres trouvent un écho à Monaco, avec 48 % et 25 % respectivement. Cet esprit d’entreprise est défendu également par près des 2 tiers (63 %) des personnes interrogées à Monaco qui sont d’avis que les revenus et le niveau social d’une personne sont principalement le résultat des efforts qu’ils ont consentis à titre individuel.

Publié aujourd’hui (17 juin 2013) et s’appuyant sur une enquête mondiale menée auprès de plus de 2 000 personnes fortunées, parmi lesquelles des entrepreneurs, des chefs d’entreprise et des investisseurs, le rapport « Origins and Legacy : The Changing Order of Wealth Creation » fournit une étude approfondie de la manière dont les richesses se créent, se dépensent et se partagent désormais à travers le monde. Le rapport explore le paysage de la richesse mondiale, examinant la manière dont les différentes cultures préparent leur avenir. Il s’attarde sur la transmission de patrimoine, la planification de l’héritage et la philanthropie.

Soulignant l’évolution de la richesse mondiale et de l’esprit d’entreprise, le rapport en vient à la conclusion que la création de richesses est 2 fois plus rapide dans les régions en voie de développement que sur les marchés plus développés. Par exemple, en Asie Pacifique et en Afrique, les personnes fortunées n’ont eu besoin en moyenne que de 12 à 16 ans pour bâtir leur patrimoine, contre une moyenne de 28 et 23 ans aux États-Unis et en Europe respectivement.

De la création de richesses à l’héritage

À une époque où la richesse due à l’esprit d’entreprise connaît une nette progression et où les fortunes se bâtissent plus rapidement que jamais, le rapport s’attarde sur le fait que ces personnes et familles nouvellement enrichies font face à des enjeux encore plus importants à l’heure de prévoir leur avenir.

Dans le monde entier, nombreuses sont les personnes fortunées à faire le choix de transmettre de leur vivant leur argent à leur famille, à leurs amis et à des causes humanitaires plutôt que sous la forme d’un héritage. En effet, ils considèrent leur fortune comme un moteur de croissance. En revanche, Monaco inverse la tendance, puisqu’aucune des personnes interrogées ne prévoit de transmettre de son vivant l’ensemble de sa fortune à sa famille, à ses amis et à des œuvres humanitaires.

Revenant sur ces conclusions, Francesco Grosoli, directeur général de Barclays Monaco, commente : « À travers le monde, chaque personne fortunée est un cas à part et notre étude démontre que la richesse est toujours utilisée pour aider la génération suivante. Ce constat se vérifie particulièrement dans la Principauté de Monaco où 40 % des personnes fortunées prévoient de léguer 100 % de leur richesse à leur famille, à leurs amis et à des œuvres humanitaires ».

Impact sur la philanthropie

Outre le recul de l’héritage, le rapport révèle que l’évolution au niveau de l’origine de la richesse a un impact sur les motivations qu’ont les personnes fortunées à travers le monde à s’engager dans la philanthropie. De tous les marchés étudiés au monde, les personnes fortunées de Monaco sont les plus enclines à donner de l’argent à des causes humanitaires par sens du devoir et des responsabilités (84 % des personnes interrogées). Cette tendance se retrouve également sur d’autres marchés européens, tels que l’Espagne (72 %), le Royaume-Uni et la Suisse (69 % dans les 2 cas).

« La propension à donner dépend indéniablement de la manière dont un individu a bâti sa richesse », explique Emma Turner, Head of Client Philanthropy chez Barclays : « Chez les entrepreneurs et propriétaires d’entreprise, nous constatons souvent que la passion peut être un vecteur d’engagement dans la philanthropie. Ils ont tendance à déployer vis-à-vis des causes qu’ils défendent le même sens des affaires et la même énergie qui ont fait leur succès. En revanche, ceux qui doivent leur richesse à un héritage s’engagent souvent dans la philanthropie par sens du devoir et des responsabilités, valeurs que leur ont transmises les générations précédentes. Par conséquent, il est important pour eux de continuer de faire vivre cet héritage dans leurs activités humanitaires ».

Points forts :

- Parmi les personnes fortunées, les entrepreneurs et propriétaires d’entreprises bâtissent leur richesse en 16 ans en moyenne, contre 23 ans dans les autres catégories. C’est ce que révèle la toute dernière édition de Barclays Wealth Insights.

- Près de la moitié (48 %) des personnes fortunées ayant pris part à l’enquête à Monaco citent l’esprit d’entreprise parmi leurs principales sources de richesse, loin devant l’héritage (25 %), ce qui démontre un changement dans la manière dont les patrimoines se bâtissent à Monaco.

- 40 % des personnes fortunées à Monaco prévoient de léguer 100 % de leur patrimoine à leur famille, à leurs amis et à des œuvres humanitaires, ce qui constitue le 2e plus important pourcentage au monde.

Une étude à lire dans son intégralité sur http://www.barclayswealth.com/insig...

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