Contrat de Transition

Contrat de Transition Écologique CTE : faciliter une activité économique respectueuse de l’environnement

Porté par la Communauté d’Agglomération du Pays de Grasse, en partenariat avec le Parc Naturel Régional des Préalpes d’Azur, le Contrat de Transition écologique (CTE) va être signé au cours des prochaines semaines avec l’État. Il s’agit d’une démarche volontariste pour favoriser la sauvegarde de la biodiversité sur ce territoire regroupant cinquante-trois communes (CAPG + parc des Préalpes) qui partagent une richesse "naturelle" exceptionnelle et variée.

À l’heure du réchauffement et des dérèglements climatiques, l’objectif de ce CTE est d’accélérer la (nécessaire) transition écologique pour que l’Homme puisse continuer à vivre et à travailler dans un environnement sauvegardé. Les tout premiers CTE ont été signés avec des bassins industriels en reconversion (par exemple à Gardanne, où a été stoppée la production d’électricité à base de charbon). Tel n’est pas le cas pour notre territoire : Jérôme Viaud, qui y voit un grand intérêt pour ce vaste périmètre, et qui a fait du développement durable une priorité, s’y est engagé.

Une "Université du sauvage"


La démarche de ce CTE a été lancée en octobre dernier à l’occasion d’une journée de concertation qui a réuni au Palais des congrès de Grasse deux cents personnes représentant l’état, les collectivités, les associations, les entreprises et les divers acteurs du terrain qui s’intéressent au développement durable des activités. à cette occasion, des ateliers de réflexion ont permis de tracer les axes principaux qui seront présentés à l’État pour obtenir son aide financière et d’ingénierie. Depuis cet acte fondateur, douze autres réunions thématiques ont été tenues en janvier et février pour affiner les propositions qui "remonteront" vers le Ministère de la Transition écologique et solidaire.

Parmi les idées retenues, la création d’une "Université du sauvage" est apparue comme une véritable opportunité pour la CAPG et le parc naturel régional des Préalpes d’Azur dont la biodiversité est unique et peut servir de "base" à des travaux scientifiques d’un grand intérêt pour la préservation. Les acteurs locaux proposeront de créer des formations qui peuvent s’épanouir "naturellement" sur le territoire. Cela irait d’un brevet décerné aux scolaires après un parcours de sensibilisation à la biodiversité, jusqu’à l’enseignement supérieur et la recherche, déjà présents sur la région de Grasse avec le pôle "arômes et parfums".

De nombreuses autres idées ont été émises lors de ces réunions de concertation. Elles sont en phase d’analyse et seront présentées au Ministère sous la forme de "fiches-projets" dont l’ensemble constituera ce Contrat de Transition Écologique, l’un des tout premiers à être lancé en France.

Un C.T.E. : quézaco

Les C.T.E. sont destinés à accompagner et soutenir la transition écologique des territoires.
Il s’agit d’une co-construction entre l’état et des territoires volontaires qui font le pari d’une transition écologique génératrice d’activités économiques et d’opportunités sociales.
Les projets sont concrets, au service du quotidien des habitants et des salariés. Ils permettent de participer à l’évolution des collectivités locales, des associations et des entreprises.
Chaque territoire s’appuie sur son propre C.T.E. pour développer ses axes stratégiques de transition écologique en fonction de ses spécificités : énergies renouvelables, efficacité énergétique, mobilités, ruralité et agriculture, économie circulaire, construction et urbanisme, biodiversité, etc.
Les C.T.E. sont accompagnés aux niveaux technique, financier et administratif par les services de l’État, les établissements publics et les collectivités (locales, Départements, Régions).
L’État, notamment, se place dans une posture de facilitation et mobilise de façon coordonnée ses services et les établissements publics.
Le CTE fixe un programme d’actions opérationnelles sur trois ans, avec des engagements précis et des objectifs de résultats, accompagné d’un co-financement de l’ADEME.

Il s’agit de permettre le développement d’activités respectueuses de l’environnement dans le haut pays.

deconnecte