Hommages d’élus à Ben : Un « artiste inclassable » à l’écriture « inégalable »
- Par Sébastien Guiné --
- le 6 juin 2024
Le maire Christian Estrosi a d’abord réagi par quelques mots sur Threads, se disant « bouleversé » par la disparition, mercredi, de « ce formidable artiste qui incarne une grande part de la culture à Nice ».
L’édile a ensuite écrit, dans un long communiqué, que Ben n’était « pas mort ». « Il est là, dans mon bureau, depuis toujours sous mes yeux, par ce tableau à fond rouge où, de son écriture inégalable, il m’encourage : ‘Je dis ce que je fais et je fais ce que je dis’. Il n’est pas mort parce que tous les Niçois peuvent voir ses mots sur les stations de la ligne 1 du tramway (photo de Une). Comme Henri Matisse, Ben est Nice », a ajouté Christian Estrosi, promettant un hommage de la ville « à la hauteur de son génie ». Anthony Borré, premier adjoint, a évoqué un artiste « inclassable, génialissime, drôle et sensible à la fois ». Renaud Muselier a écrit sur X que la région Sud perdait « un de ses artistes », « reconnu de tous, en France et à l’international ». Pour Charles Ange Ginésy, président du département, « c’est un morceau de la culture et de l’art niçois qui s’en est allé. Ses écrits, si reconnaissables, nous ont fait rire autant qu’ils nous ont interrogés ». La députée Alexandra Borchio Fontimp a été « touchée par le décès » d’un « artiste à l’expression unique ». « Ses œuvres et son style si unique ont marqué notre territoire et notre culture », a souligné Christelle D’intorni. « Sa maison sur les hauteurs de Nice était à son image, iconique », a estimé Éric Ciotti. Il savait mieux qu’aucun autre relier l’art à notre quotidien, à nos vies. Son message m’accompagne tous les jours dans mon bureau (Perds pas le sud) ». « Aujourd’hui, nous perdons un géant de l’art contemporain. Ben nous a quittés, laissant derrière lui un héritage riche en réflexion et en provocation », a témoigné le maire de Grasse, Jérôme Viaud.
Lire aussi : L’artiste Ben retrouvé mort chez lui à Nice