Centrale thalassothermique de Cannes : l’expertise d’ENGIE Solutions retenue

La thalassothermie : une solution innovante et durable de production énergétique

Ce projet, lancé par l’Agglomération cannoise, vise à récupérer les calories et frigories de la mer pour répondre aux besoins thermiques des établissements publics et privés de la Croisette et de l’hyper-centre cannois comme des copropriétés, les hôtels, le collège Capron et également le Palais des Festivals et des Congrès. Cette opération majeure - d’un investissement de 37,1 millions d’euros [1] - présente trois avantages :
 la réduction significative des émissions de gaz à effet de serre en évitant 125 000 tonnes de dioxyde de carbone sur 25 ans et 6 045 tonnes d’équivalents CO2 par an ;
 la garantie d’un prix de l’énergie stable et compétitif quelles que soient les évolutions conjoncturelles pour les abonnés. A titre d’exemple, la facture énergétique d’une habitation pourra bénéficier jusqu’à 57 % d’économies annuelles par rapport à un chauffage traditionnel au gaz (référence prix du gaz en juillet 2022) ;
 le développement du tourisme vert bénéfique aux hôtels ainsi qu’au Palais des Festivals et des Congrès afin de maintenir leur activité touristique et de proposer un confort optimal aux clients tout en adéquation avec les défis environnementaux. En effet, les touristes comme les prestataires sont de plus en plus attentifs à leur empreinte carbone et aux solutions décarbonées.

La création de ce réseau de chaleur, dont la mise en service s’effectuera dès 2026, s’inscrit dans une double démarche :
 celle de l’Agglomération Cannes Lérins de décarboner l’activité économique de son bassin de vie par le développement des énergies renouvelables ;
 celle de la Mairie de Cannes, d’une part, de garantir l’indépendance énergétique de son territoire et, d’autre part, de concilier son activité économique générée par le tourisme avec l’exigence environnementale.

Enfin, cette opération se concrétise en parallèle de la restructuration complète des réseaux souterrains du célèbre boulevard cannois (eaux usées, potables et pluviales) initiée par l’Agglomération, préalablement à la requalification paysagère et urbaine portée par la Ville de Cannes sous l’égide des agences internationales d’architecture Castro et Snohetta.

[1] Soutenu financièrement par l’ADEME (1 390 000 €), la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur (600 000 €) et le département des Alpes-Maritimes (450 000 €).}