[Salon des Maires 06] Échange avec Gilles Dutto président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat 06

Jeudi 19 octobre au Palais Nikaia l’équipe des Petites Affiches a installé ses caméras au Salon des Communes et des Intercommunalités des Alpes-Maritimes, organisé par l’AMF06. Nous avons pris le temps d’aller à la rencontre des élus et décideurs publics de notre territoire et d’échanger avec eux sur leur situation et leurs préoccupations.
Entretien avec Gilles Dutto président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat 06.

Monsieur Dutto est-ce que vous pouvez nous expliquer l’importance de la présence de la Chambre des métiers de l’artisanat sur le Salon des maires ?

Au-delà des chartes de proximité que nous signons avec les maires du département, il nous est apparu vraiment très important d’être là aujourd’hui.
Parce que finalement, il y a une concentration de tout le monde.
Et comme vous le savez, la Chambre des métiers des Alpes-Maritimes, et aussi la Chambre des métiers et de l’artisanat de la Région est là et oeuvre à l’accompagnement des artisans.
Aujourd’hui, pour nous, c’est important d’être présents sur ce salon et encore davantage pour moi puisque je suis président du département de la Chambre des métiers et de l’artisanat des Alpes-Maritimes, important de rencontrer aussi les maires du département.

Comment vont les artisans des Alpes-Maritimes ?

Vous le savez, il y a des préoccupations : la crise de l’énergie, la hausse des matières premières, le recrutement. On traite, on est là, on est là dans l’accompagnement des artisans. Ce n’est pas facile. Il y a des aides que l’on a et avec lesquelles on travaille, pour cet accompagnement des artisans.
Ce n’est pas facile, mais on est au travail. Je ne dirais pas H 24 mais presque, pour aider au mieux et au plus près nos artisans. C’est compliqué quand même. En ce moment, la situation est compliquée et je ne vais pas vous dire que tout va bien. Ce n’est pas le cas. Notre chambre consulaire est là pour aider les artisans et on le fait.

On a beaucoup parlé l’hiver dernier des soucis des boulangers, notamment avec la hausse du coût du gaz, de l’électricité. L’hiver va arriver. On en est où ?

C’est la préoccupation majeure Je sais que hier, pour mémoire, à l’Assemblée nationale, il y a des choses qui ont été actées pour essayer de sortir de cette crise énergétique au plus vite. Je ne sais pas quand... on ne nous a pas donné une date, mais je sais que de toute façon, nous, dans un autre registre, les organisations professionnelles, les syndicats de métier et aussi chambres de métiers, on leur a fait cas de cette problématique. Tout le monde est au courant et le constat est là. Je crois que ce soit tous les pouvoirs politiques confondus aujourd’hui sont d’accord pour ça. Il y a un vrai problème. Il est traité maintenant, on n’a pas de date.

Quand est-ce qu’on va pouvoir arriver à une solution ?

Donc en attendant, on est sur la brèche. Mais c’est tombé, je crois hier soir à l’Assemblée pour avoir rencontré un député qui m’a dit ‘Écoutez ça a été pris, ça a été voté, ça a été discuté’. Je crois que tout le monde est d’accord là-dessus.