Opération de relevage d’un yacht dans le Golfe de Saint-Tropez
- Par Gilles Carvoyeur --
- le 13 novembre 2024
Le 21 et 22 octobre, la préfecture maritime de la Méditerranée en lien avec l’ensemble des services de l’État, a coordonné une opération de relevage d’un yacht de 23 mètres (« yacht M ») ayant chaviré à deux reprises (le 13 septembre et le 7 octobre) à son point de mouillage dans l’anse des Canebiers à Saint-Tropez.
Le 14 octobre, une pollution (fuite d’hydrocarbures) est constatée autour de l’épave par un moyen nautique de l’État. Coordonnés par la préfecture maritime, des moyens sont rapidement déployés (bâtiment de soutien et d’assistance affrété (BSAA) Pionnier, cellule anti-pollution de la base navale de Toulon, groupement de plongeurs-démineurs (GPD) de Méditerranée de la Marine nationale) afin de mettre en place un barrage anti-pollution et obstruer les fuites.
URGENCE
Malgré plusieurs mises en demeure de la Préfecture maritime, l’épave n’a pas été sécurisée à un quai par le propriétaire. L’urgence de la situation de cette épave (risque sur la sécurité nautique et sur l’environnement) nécessitait une intervention rapide. C’est dans ce cadre que le relèvement de l’épave du « Yacht M » est ordonné par décision d’action d’office aux frais et risques du propriétaire le 18 octobre 2024.
Cette opération a été réalisée avec le soutien du Département du Var (Direction départementale des territoires et de la mer), de la mairie et du port de Saint-Tropez et de la communauté de communes du Golfe de Saint-Tropez. Elle a mobilisé le groupe de plongeurs-démineurs (GPD) de Méditerranée, le BSAA Pionnier et la cellule anti-pollution de la base navale de Toulon.
Ainsi, le 21 octobre, des moyens de pompage et des parachutes de relevage (« vaches ») étaient mis en place par le GPD afin de permettre la remise à flot de l’épave. Puis, le 22 octobre, le yacht est remonté sur le quai technique du port de Saint-Tropez.
La préfecture maritime rappelle que les propriétaires de navire sont responsables de la surveillance, de la récupération, de l’enlèvement et de la destruction d’une épave. Une couverture adaptée par les assurances permet aux propriétaires de couvrir ces risques.