À l’ENSOP, des officiers au plus proche du réel

Établissement d’exception, unique en France et basée à Aix-en-Provence, Vitrolles, Gardanne et Paris, l’ENSOP est l’école des officiers de sapeurs-pompiers de France.

« Chaque année, plus de 6 000 d’entre eux viennent se former aux fonctions d’encadrement, car un officier est un cadre et un manager. Mais c’est également un commandant opérationnel, car un officier de sapeur-pompier garde toute sa carrière, un rôle opérationnel », a souligné François de Canson.

Ainsi, l’officier des sapeurs-pompiers est amené à commander des opérations de secours sur le terrain aux spécialités, des actions de prévention, des situations de gestion de crise, des interventions face aux risques technologiques et naturels, etc.

NOUVEAUX RISQUES

Initialement située à Nainville-les-Roches, l’ENSOP a été délocalisée à Aix-en-Provence en 2007 et dispose d’un site à Vitrolles en service depuis 2009.
« Aujourd’hui, le campus se développe pour répondre aux nouveaux risques. La formation des sapeurs-pompiers est une matière vivante qui évolue avec les besoins du terrain, eux-mêmes soumis à l’émergence de nouveaux risques : environnementaux, sociétaux et technologiques.
L’École s’attache donc à faire évoluer ses outils pédagogiques pour former les officiers au plus proche du réel notamment via des outils de simulation innovants », a ajouté l’élu régional.
Ainsi, un 4ème site, dédié aux mises en situation professionnelle, à la gestion de crise en inter services et à la recherche scientifique, sera achevé en décembre 2024.

« L’objectif de la construction de ce bâtiment est de permettre de disposer d’un nouvel outil pédagogique de mise en situation professionnelle permettant de faire travailler ensemble tous les services qui concourent à la résolution des crises que doit affronter notre pays en matière de sécurité civile. Avec le président Muselier nous contribuerons à son développement. La Région est au côté des soldats du feu puisque nous sommes la seule région de France à apporter un financement aux SDIS et que nous avons investi déjà plus de 30 millions d’€ avec notre programme de la Guerre du Feu », conclut François de Canson.