L'essentiel de l'actualit

L’essentiel de l’actualité de ce mercredi 7 février

Nice : un palais provisoire pour le Sommet de l’océan

Le permis de démolir le parking du quai Infernet sur le port de Nice est sur le point d’être signé et les travaux de construction de la dalle devant recevoir le bâtiment qui abritera en 2025 le Sommet de l’océan doivent démarrer dans le courant de ce mois. Ce futur palais high tech ne sera pas « définitif » comme on avait cru le comprendre mais aura une durée de vie temporaire – de 10 à 15 ans – pour éviter les recours qui retarderaient le chantier. Cela dit, on a déjà vu du provisoire qui dure, et après la démolition quasi achevée d’Acropolis, ce nouveau lieu ne sera pas de trop pour le dynamisme de Nice...

La justice s’adapte aux Jeux Olympiques

Éric Dupond-Moretti a présenté les mesures prévues par le ministère de la Justice à l’occasion des Jeux Olympiques. «  La politique pénale sera adaptée au regard de la dimension internationale de l’événement : entraide pénale internationale, immunités diplomatiques, besoins en interprètes mais aussi prise en charge des éventuelles victimes… ». La coordination entre l’autorité judiciaire et les services de l’État (ministère de l’Intérieur et des Outre-mer, ministère des Sports, préfecture de police) sera renforcée, notamment pour faire preuve de réactivité dans la conduite des enquêtes de sécurité et pour assurer des remontées et le partage d’informations avec l’ensemble des acteurs concernés. Des effectifs supplémentaires ont été répartis en priorité dans les juridictions les plus concernées par les JO : les cours d’appel de Paris et de Versailles, sept autres cours d’appel (Aix-en-Provence, Bordeaux, Bourges, Douai, Lyon, Papeete et Rennes), et dans 14 tribunaux judiciaires et tribunal de première instance qui accueilleront des épreuves olympiques et paralympiques. Au premier semestre 2024, 122 magistrats et 294 greffiers seront ainsi affectés en renfort pour les Jeux, en plus des contractuels déjà recrutés.

L’apiculture française en danger

Dans une question orale posée au gouvernement, la sénatrice azuréenne Dominique Estrosi-Sassone « en appelle au gouvernement pour qu’il prenne la mesure de la crise que traverse l’apiculture française, en butte à une diminution de la consommation et à la méfiance des acheteurs sur la qualité des miels, notamment des miels d’assemblage importés à plus de 46% sur le marché européen. Il est temps de défendre la filière apicole et de mettre en œuvre rapidement les nouvelles règles d’étiquetage décidées par les institutions européennes le 30 janvier dernier ». Elle estime que l’État doit assurer le soutien financier d’une profession largement affectée par les aléas climatiques (canicule, grêle, frelon asiatique…) et améliorer la traçabilité des produits vendus..

Les soldes de printemps en panne

Les soldes n’ont plus le vent en poupe : concurrencés par les ventes privées, le marché de l’occasion et boudés par les consommateurs dont le pouvoir d’achat a été raboté par l’inflation. Le bilan de la campagne d’hiver qui s’achève est peu reluisant, surtout dans le domaine du prêt-à-porter de milieu de gamme qui a vu ces derniers mois plusieurs enseignes en grande difficulté. Selon le panel Retail Int intégrant une soixantaine de grandes enseignes (Jules, Monoprix, Levi’s, Promod...), on enregistre une baisse de chiffre d’affaires de 6 % par rapport à l’an passé sur les trois premières semaines des soldes. Les professionnel réclament une refonte du système.

Des perquisitions chez Lactalis

Le parquet national financier a ouvert une enquête pour fraude fiscale aggravée et blanchiment de fraude fiscale aggravée envers Lactalis. Les locaux du groupe laitier à Montparnasse ont été perquisitionnés hier. En 2018, la Confédération paysanne avait saisi le PNF sur des montages financiers douteux au Luxembourg et en Belgique au milieu des années 2010. Lactalis aurait alors entamé des discussions avec Bercy dans le cadre d’une procédure de « ? règlement d’ensemble » permettant de solder à l’amiable un différend fiscal mais devant l’ampleur des griefs le ministère aurait transmis le dossier au parquet national financier.

Visuel de Une : Les Français n’ont pas fait "chauffer" la carte bancaire durant cette campagne de soldes d’hiver. illustration DR

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