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Réouverture du Musée des arts asiatiques ce samedi 23 mai

Afin d’éviter la propagation du COVID-19, tous les lieux culturels ont été fermés au public depuis le 15 mars dernier. Aujourd’hui, la sortie du confinement permet une réouverture progressive de ces lieux.

Le Conseil départemental des Alpes-Maritimes a le plaisir de vous annoncer la réouverture du Musée des arts asiatiques à Nice, dans des conditions sanitaires strictes, le samedi 23 mai 2020.

Ainsi, à partir de cette date, les visites libres seront désormais possibles pour (ré)découvrir les expositions « Dongba » et « Palace Paradis », toutes deux prolongées dans le musée départemental.

Les horaires d’ouverture sont inchangés :

- Du 1er septembre au 30 juin : tous les jours sauf le mardi de 10 heures à 17 heures
- Du 1er juillet au 31 août : tous les jours sauf le mardi de 10 heures à 18 heures

L’équipe du Musée des arts asiatiques met tout en œuvre pour accueillir les visiteurs en toute sécurité et en toute sérénité : port de masque obligatoire, mise à disposition de gel hydroalcoolique, organisation de la file d’attente, respect des règles de distanciation, mise en place d’un parcours de circulation, limitation du nombre de visiteurs, nettoyage renforcé.

« Dongba, des pictogrammes naxi à l’art contemporain  » : une exposition inédite en Europe sur la culture Dongba
Les Naxi sont une minorité ethnique vivant dans le sud-ouest de la Chine, à la jonction des provinces du Yunnan, du Sichuan et de la région autonome du Tibet. Cette société originale s’est développée dans ce carrefour d’échanges culturels, commerciaux et religieux depuis des siècles. Les prêtres-chamanes Dongba (« Ceux qui savent ») sont les premiers dépositaires de leurs savoirs traditionnels et sacrés.
Des pictogrammes à l’art contemporain en passant par la mythologie et les costumes, cette exposition, à la fois ethnologique et artistique, est une véritable invitation au voyage.

«  Palace Paradis, offrandes funéraires en papier de Taïwan » : découverte d’une tradition taiwanaise originale
Qui n’a jamais rêvé de retrouver les plaisirs terrestres après la mort ?
Telle est la fonction des objets funéraires en papier de Taiwan, brûlés pour assurer le confort des défunts dans l’au-delà. À la suite d’un décès, les familles achètent des substituts d’objets réels en papier, montés sur une structure de bambou, qu’ils envoient au disparu en les brûlant, accompagnés de monnaies funéraires - billets et pièces de papier en usage dans le monde des morts. De la maison miniature aux copies d’articles de luxe, ces créations hyper réalistes ne négligent aucun détail. Rien n’est laissé au hasard : programmes du lave-linge, smartphone équipé d’applications spéciales « paradis » et berline avec chauffeur.

Visuel de Une : (Illustration DR)

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