Le mardi 10 décembre, Max Bauer, président de la Coordination Rurale du Var et de Paca, a participé à la traditionnelle cérémonie d’illumination du sapin de Noël de la cour d’honneur de l’Élysée, en présence d’Emmanuel Macron, le président de la République.

Max Bauer était présent aux côtés de l’interprofession VALHOR et de l’Association Française du Sapin de Noël Naturel (AFSNN).

Une occasion pour Max Bauer et ses confrères de rappeler au président de la République le message représenté par ce majestueux sapin de Noël Nordmann : « C’est l’emblème de l’ensemble de la filière du végétal et un signe de reconnaissance du savoir-faire de la filière horticole française. Ce splendide sapin, de 12m de haut et 5m d’envergure, reflète le travail des professionnels. C’est le symbole de l’engagement de la filière à mettre en avant les bienfaits du végétal ».
Toutefois, il y avait un invité inattendu à cette réception élyséenne ! En effet, que faisait Isidore le laboureur dans les salons de l’Élysée ? Après sa convalescence le 20 novembre à l’hôpital de Hyères et sa prise de position, lors de la dernière session de la Chambre d’Agriculture le 27 novembre, il représentait le mal-être, la frustration et la colère que vivent un grand nombre de paysans. Des difficultés que le monde agricole porte comme un énorme boulet !
Aussi, le 30 novembre, quand Annie Genevard, ministre démissionnaire de l’Agriculture, a parlé de réduire « les normes et les procédures », elle a apporté une lueur d’espoir aux agriculteurs ! Certes, une prise de conscience un peu tardive mais, évidemment, nécessaire quand il faut agir pour la simplification des centaines de normes réglementaires. Et souvent inutiles !

« Lors des échanges avec le président, de nombreux sujets ont été abordés tels que la concurrence déloyale, l’utilisation des produits phytosanitaires, les attentes de la filière horticole, la présence du loup, suite à une attaque à Bormes-les-Mimosas, siège de la résidence d’été du président, et de son impact sur les troupeaux », raconte Max Bauer.
Le président, ses conseillers et la ministre ont été à l’écoute. Ils ont accordé du temps à tous les participants et ont promis d’essayer d’apporter des réponses à leurs questions.
De son côté, Max Bauer a réitéré son invitation au président Macron de venir au marché de la SICA à Hyères, lors de la période des pivoines. Ce qui serait un geste fort en soutien de la filière horticole dont la fleur coupée. Qui ne demande rien n’a rien !

À NOTER...
En 2023, le marché des sapins de Noël naturels reste stable :
Sur les 5,9 millions de sapins vendus, 5,3 millions étaient naturels (89,8%), générant un chiffre d’affaires de près de 164,4 millions d’euros avec un prix moyen de 31,19 euros par sapin. L’origine française de la production de sapin est un critère de choix important pour 30 % des acheteurs de sapins de noël naturels.
Le sapin de Noël est un produit du terroir qui contribue, de manière significative, à l’économie locale. Cultivés dans 47 départements, principalement dans des régions comme la Bourgogne (dans le Morvan), la Bretagne, les Alpes et le Limousin, les sapins de Noël naturels font partie du tissu économique local. Leur production génère 1 000 emplois permanents et 3 000 postes saisonniers.

Max Bauer invite le président Macron à visiter le marché de la SICA à Hyères

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