18 mars 2025
Rencontre avec Jean-Louis Sarrato, cet incroyable amoureux des mots et des histoires !
Né à Toulon, à l’âge de 14-15 ans, avec ses parents, il vient habiter à Hyères. Il étudie au Lycée Jean Aicard. Sa première œuvre aboutie était une pièce de théâtre « Et, le combat cessa », qu’il a écrite en classe de 1ère et jouée au sein du lycée dans le cadre du club théâtre. Par la suite, il est devenu instituteur.
Jean-Louis SARRATO répond aux questions des Petites Affiches du Var.
- Jean-Louis SARRATO : Au Lycée Jean Aicard, le club théâtre existait toujours. J’avais écrit une deuxième pièce de théâtre qui était une parodie de « Roméo et Juliette ». Elle s’intitulait « Les déments de Canavérone », pièce qui a été jouée au Lycée Jean Aicard.
- Jean-Louis SARRATO : J’ai vécu une dizaine d’années sur l’île de la Réunion où j’exerçais toujours le métier d’instituteur. J’ai également été pigiste pour un journal local. Avec des amis, nous avons créé une agence de presse et, avec les mêmes amis, nous l’avons coulée. (Rires). Je suis parti, ensuite, vivre à Paris.
- Jean-Louis SARRATO : Alors que j’étais instituteur, je suis monté sur scène pour un One man show comique. J’ai joué aussi dans des pièces plus classiques. A la fin des années 90, j’ai écrit une pièce de théâtre « Où étiez-vous quand Noémie s’est cousu le vagin ? ». Cette pièce a été lue au Théâtre du Rond-Point à Paris, dirigé à l’époque par Jean-Michel Ribes.
- Jean-Louis SARRATO : Je suis revenu, toujours en tant qu’instituteur, dans les Bouches-du-Rhône où j’ai terminé ma carrière. J’ai stoppé l’écriture à ce moment-là. Pendant six ans, j’ai été détaché à la Protection Judiciaire de la Jeunesse pour travailler avec des adolescents sous-main de justice. Puis à la retraite, je suis revenu sur mes terres natales, le Var et j’ai commencé l’écriture de romans.
- Jean-Louis SARRATO : « Le Premier domino » est mon 4ème roman, inspiré d’une histoire vraie. J’insiste sur le terme « inspiré ». La véritable histoire est une île qui se trouve au large du Mexique qui s’appelle Clipperton, qui est sous possession mexicaine. C’est une île assez extraordinaire car au début du 20ème siècle, rien ne poussait sur cette île, elle était uniquement ravitaillée par bateaux tous les trois mois. Y vivaient des militaires, une garnison mexicaine et une compagnie qui récoltait le guano. Ces personnes ont été purement et simplement oubliées sur cette île par leur gouvernement et se sont retrouvées pendant plusieurs années coupées du monde.
- Jean-Louis SARRATO : Je suis tombé par hasard sur cette histoire incroyable. Au début, je voulais écrire cette histoire et puis finalement, j’avais davantage envie de parler de la France coloniale plutôt que du Mexique. J’ai pris cette île, je l’ai mise dans l’océan Indien, j’ai donc inventé une île qui a la même configuration que celle de Clipperton. Pendant tout le roman, je me suis amusé à me rapprocher de l’histoire originale et par moment à m’en éloigner. Il y a un jeu constant, un va et vient. Je conseille à mes lecteurs de parcourir Internet après la lecture de mon livre afin de lire l’histoire de l’île de Clipperton.
- Jean-Louis SARRATO : C’est un roman épistolaire. Les lettres sont écrites par mon héroïne, j’ai essayé de trouver la façon d’écrire et de penser d’une jeune bourgeoise en 1907. Je me suis imprégné du vocabulaire, du phrasé, du mode de pensée d’une femme de 20 ans en 1900. Mon héroïne, qui est un personnage positif, va essayer de lutter contre les injustices.
- Jean-Louis SARRATO : Chacun de mes romans est dans un univers différent, une époque différente, un style différent. Je n’ai pas deux livres qui se ressemblent. J’ai écrit un thriller psychologique, un roman burlesque, un roman qui est une tragédie urbaine et contemporaine. J’aime la langue, les mots et j’aime travailler les mots et la langue. J’aime me donner un challenge d’auteur.
Propos recueillis par Laurette PARAY.
A NOTER...
Vous pouvez retrouver Jean-Louis Sarrato sur les réseaux sociaux : Facebook et Instagram. Sur son site internet : jeanlouissarrato.fr
Son 4ème roman « Le premier domino » est publié par les Éditions de « L’encre y est ».