26 mars 2025
Votre sélection des cinq informations à retenir ce mercredi matin
La Russie et l’Ukraine se sont engagées, séparément, auprès de « l’ami » américain, à cesser les combats en mer Noire, à la suite des négociations de paix menées en Arabie saoudite. L’agresseur russe comme le pays agressé ont accepté « d’assurer la sécurité de la navigation, de supprimer l’usage de la force et d’empêcher l’utilisation de navires commerciaux pour des objectifs militaires en mer Noire » selon la Maison Blanche. Mais Moscou veut obtenir la levée des sanctions, en particulier celles qui visent sa banque agricole Rosselkhozbank, des producteurs et exportateurs de denrées alimentaires et des compagnies d’assurances. La Russie dit compter sur les États-Unis pour l’aider à « rétablir [son] accès au marché mondial ».
Volodymyr Zelensky a exprimé de grandes réserves hier soir, malgré l’accord conclu concernant un cessez-le-feu en mer Noire et l’arrêt des frappes sur les sites énergétiques. « Malheureusement, même maintenant, même aujourd’hui, le jour même des négociations, nous voyons comment les Russes ont déjà commencé à manipuler. Ils essaient déjà de déformer les accords et, en réalité, de tromper à la fois nos intermédiaires et le monde entier » a déclaré le président ukrainien. « L’Ukraine fera tout pour mettre en œuvre les accords » a-t-il assuré, mais la Russie « recevra une forte réponse » si elle poursuit ses frappes.
Hier matin, les grands-parents du petit Emile et deux de ses oncles majeurs ont été placés en garde à vue par les gendarmes de la section de recherches de Marseille pour « homicide volontaire » et « recel de cadavre ». D’autres membres de la famille ont été entendus en audition libre dans la journée. Des perquisitions ont été menées dans la maison familiale de la Bouilladisse près de Marseille en présence de techniciens en identification criminelle et le véhicule personnel du grand-père d’Emile, Philippe Vedovini, a été saisi. « Ces placements en garde à vue s’inscrivent dans une phase de vérifications et de confrontations des éléments et informations recueillis lors des investigations réalisées ces derniers mois » a déclaré le procureur Jean-Luc Blachon.
Nicolas Sarkozy ne s’attendait sûrement pas à entendre ses louanges hier lors de son procès pour le financement libyen de sa campagne. Mais les propos du parquet national financier ont été particulièrement durs envers l’ancien président de la République : Philippe Jaeglé a parlé de « pacte de corruption inconcevable, inouï, indécent » passé entre le candidat et le pouvoir de Tripoli. D’un accord « avec un régime sanguinaire » qui « aurait pu vicier le résultat » de l’élection présidentielle et qui « risquait de porter atteinte à la souveraineté et aux intérêts de la France », alors que des « explications extravagantes » ont été apportées par trois anciens ministres dans un dossier « émaillé de mensonges, interférences, manipulations ». Les réquisitions doivent durer jusqu’à jeudi soir.
Décidément, les Américains ne comprennent pas leur bonheur d’avoir un président comme Donald Trump : la confiance des consommateurs américains a perdu plus de sept points en un mois depuis que les États-unis ont ouvert une guerre commerciale avec des pays qui furent des alliés fidèles comme les 27 européens ou le Canada. Les travailleurs craignent maintenant les répercussions des droits de douane sur leurs emplois alors que l’économie américaine était encore florissante il y a quelques mois. Le moral des ménages a atteint son plus bas niveau depuis douze ans. Pas de doute, c’est de la faute à Joe Biden !