Ambiance des années 30 sur la Prom ! ©MM
25 avril 2025
Cette série historique TF1/Netflix sera diffusée en 2026.
Depuis le 1er avril, Été 36 investit Nice, Grasse et Sospel pour son tournage. Cette série historique TF1/Netflix sera diffusée en 2026.
« Action ! ». Ce mercredi 16 avril, les passants les plus matinaux de la promenade des Anglais ont croisé une scène d’un autre temps : robes légères et élégantes des années 30, crieur de journaux, voitures d’époque… et pluie battante sur toute l’équipe. Sous une météo capricieuse, la réalisation d’Été 36, confiée à Fred Garson, s’est poursuivie avec le tournage de deux séquences : l’une sur la Promenade, avec la déambulation d’une quinzaine de figurants, l’autre devant le Negresco – rebaptisé Le Riviera dans la série – où le comédien Arnaud Binard, qui interprète le rôle d’un procureur, descendait de voiture. Depuis le 1er avril, les équipes de Quad Drama ont investi plusieurs lieux emblématiques de Nice : le quai des États-Unis, le Vieux-Nice, le lycée Masséna (transformé notamment en prison), sans oublier Grasse et Sospel.
Iris Bucher, PDG de Quad Drama et productrice de la série, rappelle l’ampleur du projet : « Chaque jour, ce sont près de 200 techniciens mobilisés. Certaines scènes font appel jusqu’à 180 figurants. »
Dans la lignée du Bazar de la Charité et des Combattantes, Été 36 poursuit l’exploration des grands destins féminins en costume, écrit par Marie Deshaires et Catherine Touzet. « Cette fois, nous racontons l’arrivée des premiers congés payés à Nice. C’est la rencontre explosive entre bourgeoisie et classe ouvrière sur les mêmes plages », résume Iris Bucher. Point de convergence du récit : Le Riviera, un palace où un mystérieux meurtre survient dans une des chambres. L’enquête est confiée à Léonie, jeune auxiliaire de police jouée par Constance Gay. Julie de Bona, Sophia Essaïdi et Nolwenn Leroy complètent le casting. Sans oublier Miou-Miou, Pascal Elbé, Sam Karmann, Constance Dollé, Camille Japy et bien d’autres. « On change de registre avec une enquête à la Agatha Christie, très visuelle, entre élégance des années 30 et ambiance Cluedo », poursuit la productrice.
Autre défi : recréer le casino sur pilotis disparu du bord de mer. L’équipe utilisera des VFX - effets spéciaux numériques - pour restituer cette architecture mythique. « C’est la magie du cinéma. On tourne par exemple dans un lycée, et à l’écran, c’est l’entrée d’un casino ou une cellule de prison. »
Le département s’impose comme un territoire majeur de production audiovisuelle, attirant chaque année de plus en plus de tournages.
– 491 tournages accueillis en 2024, pour un total de 1 480 jours de production.
– 65 millions d’euros de retombées économiques directes, en hausse de 5 % par rapport à 2023.
– 7 séries TV ou plateformes (TF1, Netflix…) et 5 longs-métrages, représentant 23 millions d’euros de dépenses locales à eux seuls.
– 7 493 emplois générés dans la région grâce aux tournages.
– 140 publicités, 92 programmes de flux, 42 documentaires, 31 courts-métrages et 19 clips réalisés.
– 40 368 nuitées comptabilisées dans l’hébergement local.
– 151 millions d’euros estimés en retombées indirectes (tourisme, image, attractivité…).
La Côte d’Azur continue ainsi d’attirer productions locales et internationales grâce à ses décors variés, ses infrastructures et le travail de la Commission du film Alpes-Maritimes Côte d’Azur qui offre un soutien personnalisé dans la recherche de décors et la mise en relation avec des professionnels locaux.
Marie Marquet