Joyeuse décennie Nice Start(s) Up !


Tech


27 juin 2025

Nice Start(s) Up (NSU) a organisé une superbe journée à La Javanaise pour fêter ses 10 ans le 24 juin

Sur la plage, les pieds dans le sable, les participants se sont tout de suite pris au jeu : rush-ball, tir à l’arc, pétanque, disc-golf, volley-ball…

Nice Start(s) Up (NSU) les a fait sortir de leur bureau pour fêter ses 10 ans le 24 juin : journée sans écran pour ces développeurs, informaticiens, entrepreneurs de l’innovation. C’est relâche aujourd’hui. Mots d’ordre : jouer, discuter, échanger, célébrer.
Tim, développeur chez Enodea, s’initie au rush-ball : « C’est trop bien, on peut parler aux gens. Moi, je suis tout le temps devant mon ordi, je ne vois jamais personne. »
Sybille Sanchez, de l’incubateur Les Premières Sud, a, elle, commencé par une partie de pétanque : «  C’est super, ça démystifie le côté networking et tous les codes qui vont avec. En tongs et en short, ça permet de parler d’autre chose, d’allier le jeu et le travail. On relâche un peu la pression, ça fait du bien. » Stéphane Talbo, de Logist, devenu accro au disc-golf : « Sortir de la solitude de l’entrepreneur, c’est important ! Moi, je suis un mentor de NSU sur la partie technique, développeur, et du coup c’est chouette de se croiser, de prendre des nouvelles des uns et des autres, de voir que les idées prennent vie. Ça, c’est la motivation insufflée par NSU. »

« Une grande fraternité »

« Ça fait 10 ans que chacun se passe le relais pour faire durer cette association. Une grande fraternité anime NSU : s’aider, passer de bons moments ensemble. Distiller et partager son expérience. On ne se vend rien, on se donne beaucoup, on s’encourage, car plus mon voisin va réussir, plus cela va porter mon propre développement.  » Jean-Charles Chemin,président de NSU depuis un an mais adhérent de l’association aux premières heures, fait un petit flash-back : « L’idée de départ, c’était de créer un écosystème de l’innovation à Nice au moment de la création de la French Tech Côte d’Azur. On souhaitait se faire une place à côté de l’historique Sophia, mais surtout transmettre des connaissances sur les mécanismes de création, de financement et de développement de l’entreprise. Au début, nous étions une poignée, aujourd’hui nous représentons 140 start-up, 800 entrepreneurs et une dizaine d’écoles partenaires. » Le président s’est d’ailleurs donné pour mission de renforcer encore davantage les liens avec les écoles.

« Le carburant de nos start-up »

En 10 ans, le tissu économique a forcément beaucoup évolué, notamment avec de plus en plus d’écoles qui forment des profils comme des développeurs, des spécialistes du web et du marketing. NSU a su les associer aux événements : « C’est le carburant de nos start-up. Plus il y a d’écoles, plus il y a de talents, plus il y a de boîtes, plus il y a de débouchés. C’est génial de pouvoir se développer ici sans forcément monter à Paris. » Adrien Groville, de l’agence d’acquisition pour les marques de e-commerce, Alexandrie, confirme la vision du président : «  On doit recruter des stagiaires à la rentrée et on réfléchit aussi à de l’alternance. Le partenariat de NSU avec les écoles pourrait vraiment être intéressant pour nous. » L’autre projet porté par le président de NSU serait « d’unir les territoires de l’innovation (au nombre de 4). La Côte d’Azur est une goutte d’eau en France sur la carte de l’innovation. Il faudrait vraiment réussir à se rassembler, à gommer les frontières sur le territoire et à faire en sorte que la French Tech ne parle que d’une seule voix. »


Marine Einaudi