Deos, projet structurant dans la décarbonation du territoire


Politique


7 juillet 2025

Le projet DEOS est porté par le Grand Port Maritime de Marseille-Fos.

Site de référence de la filière de l’éolien

Un projet innovant, s’ancrant dans la démarche de décarbonation, et qui va positionner le GPMM comme un site de référence de la filière de l’éolien en Méditerranée.

« Avec ce projet, nous sommes au cœur de l’activité du GPMM tout en ayant une grande vision de l’éolien flottant », a précisé, René Raimondi, maire de Fos-sur-Mer.

Pour Régis Passerieux, commissaire à la transition industrielle, écologique et énergétique de la zone Fos-Berre : « Il nous faut muter vers la décarbonation. Le projet, objet de la concertation actuelle, prouve que notre territoire est conquérant dans ce secteur. Un port construit dans les années 70 en lien avec l’activité des énergies fossiles. On prend le tournant vers les ENR avec des acteurs privés et publics ».

« L’ambition du port de Marseille-Fos est d’accueillir dès 2028, l’intégralité des activités portuaires requises pour déployer des parcs éoliens flottants en proposant des espaces de construction et de stockage des flotteurs et d’assemblage des éoliennes. Il y a peu de lieux pour déployer une telle activité. », a souligné Hervé Martel, président du directoire du Grand Port Maritime de Marseille (GPMM).

Enfin, Philippe Bion, Directeur du projet, et Benoit Rieu, chef du projet, ont présenté Deos comme un projet qui s’inscrit dans la souveraineté nationale. En complémentarité avec le port de Port-La-Nouvelle, le GPMM ambitionne de construire des infrastructures portuaires permettant dans un premier temps le déploiement des deux premiers parcs éoliens en mer Méditerranée. Deos consiste en l’aménagement d’espaces pour construire et stocker des flotteurs, en béton ou en acier, le choix du matériau appartiendra aux développeurs implantés sur le site. C’est aussi assembler les éoliennes, assurer leur préparation avant mise en service et proposer la gestion de la maintenance lourde pendant la durée d’exploitation des parcs éoliens jusqu’à leur démantèlement. Avec la possible création de 1 500 emplois.


Gilles Carvoyeur