La Stella : Un chantier en bonne voie pour une ouverture début 2026


Aménagement du territoire


18 juillet 2025

Le budget global ? Entre 6 et 7 millions d’euros, majoritairement financé par des subventions

La nouvelle salle de spectacles entre dans sa phase finale. Le maire Ladislas Polski nous en détaille les avancées et les ambitions.

L’équipement entend rayonner au-delà des frontières communales. «  Stella, cela signifie étoile ! », s’enthousiasme le maire de La Trinité. Le nom de la future salle, «  choisi à la suite d’un appel à propositions citoyennes », précise Ladislas Polski, est un clin d’oeil lumineux à la fois au spectacle vivant et à l’Observatoire de la Côte d’Azur, situé en partie sur le territoire trinitaire. Le bâtiment, dont le gros œuvre est quasiment achevé « sans aucun retard », devrait être livré au tout début de l’année 2026. « Nous sommes globalement dans les temps », précise Ladislas Polski, tout en restant prudent : « comme pour tout chantier d’envergure, des aléas liés à l’approvisionnement ou à d’autres imprévus peuvent survenir. »

Une salle modulable à vocation métropolitaine

Ouverture début 2026 de ce nouvel espace culturel dans les Alpes-Maritimes ©MM

L’équipement s’inscrit dans un engagement de campagne et répond à un besoin identifié pour cette commune de 10 000 habitants, la cinquième de la métropole en dehors de Nice. «  Nous n’avions pas de salle dédiée à la culture ou aux festivités. Le chapiteau municipal, bien que fonctionnel, ne répondait plus aux attentes. Nous l’avons déplacé sur le boulodrome pour libérer l’emplacement de la Stella. »
Avec une capacité allant de 350 à 1 100 personnes selon les configurations (spectacle assis, concert debout, banquet…),la Stella a été pensée comme une salle modulable, accueillant aussi bien des spectacles professionnels que des événements associatifs. Une attention particulière a été portée à l’acoustique, confiée à un bureau d’études ayant travaillé sur plusieurs grandes salles nationales. Le groupement de maîtrise d’œuvre, conduit par l’agence d’architecture niçoise Février Carré, a remporté le concours.

Un équipement soutenu et accessible

La programmation «  est en cours d’élaboration ». Un conseil artistique, placé sous l’égide de l’établissement public chargé de la gestion de la salle, accompagne la collectivité. Il réunit notamment Daniel Benoin, directeur d’Anthéa à Antibes et Bertrand Rossi, directeur de l’Opéra de Nice. La salle disposera également d’un foyer ouvrant sur une terrasse face au Mont-Gros qui pourra fonctionner comme espace de bar lors des événements. Le budget global ? Entre 6 et 7 millions d’euros, majoritairement financé par des subventions : un million du département, près d’un million de la région, 1,6 million de l’État. La commune, en sortie de redressement financier, assure le reste sans hausse d’impôts.
L’accessibilité a également été prise en compte. Le bâtiment est situé à proximité d’axes requalifiés, pour près de 4 millions d’euros investis, incluant pistes cyclables et aménagements piétons. Il bénéficiera à terme de deux arrêts de la future ligne 5 du tramway métropolitain, actuellement en phase d’enquête publique. En attendant, sa position permet un accès routier direct depuis Nice, à une quinzaine de minutes de la Promenade des Anglais. « Elle pourra aussi attirer un public friand de culture », se réjouit Ladislas Polski, qui organise régulièrement des visites du chantier pour les habitants, les écoles et les membres du conseil consultatif communal, associé dès l’amont au projet.

Image de synthèse du projet finalisé ©Ville de La Trinité


Marie Marquet