La CECAZ soigne ses relations avec ses courtiers


Finance


11 juillet 2025

Jean-Marc Casalati, responsable de la filière Prescription, expose la stratégie de la CECAZ dans ce secteur

Dans une période toujours incertaine, la Caisse d’Épargne Côte d’Azur tient à réaffirmer sa volonté de faire du crédit et à travailler main dans la main avec ses partenaires courtiers.

Jean-Marc Casalati, responsable de la filière Prescription, expose la stratégie de la CECAZ dans ce secteur et revient sur un événement organisé récemment à l’intention de ses prescripteurs.


À quand remonte la décision de la CECAZ d’accorder une place de choix à la prescription immobilière ?

 Nous avons constitué une unité dédiée à la prescription en 2008 pour construire une relation durable avec les courtiers. L’intermédiation en France répondait à un besoin de plus en plus important de nos clients qui recherchaient auprès des courtiers la meilleure solution et les meilleures conditions de taux pour leur projet. Naturellement, nous avons souhaité développer cette relation afin d’être référencé auprès des apporteurs. La CECAZ est aujourd’hui devenue incontournable sur son territoire et fait partie des banques leaders référentes sur le marché du courtage immobilier. À date, 40 % des dossiers de crédit immobilier qui sont faits par la Caisse d’Épargne Côte d’Azur passent par la filière Prescription.

Quel est l’objectif de cette rencontre annuelle avec vos partenaires courtiers dont c’était la 2e édition et qui s’est tenue il y a quelques semaines ?

 Il s’agit pour nous de donner un signal fort à nos partenaires, puisque ce sont des professionnels du crédit Immobilier, en leur disant que nous continuons à faire du crédit immobilier, que nous sommes une banque partenaire sur laquelle ils peuvent compter. C’est également l’occasion de faire un rappel sur nos process et nos nouvelles offres : les crédits à échéance évolutifs, les crédits avec différés partiels ou encore le PTZ jeunes. Cela nous permet d’avancer main dans la main dans un contexte immobilier compliqué. Nous leur présentons également un point macroéconomique avec l’intervention d’un économiste de BPCE, ce qui est toujours très intéressant et apprécié de nos partenaires.

Combien la CECAZ compte-t-elle de courtiers partenaires ?

 Aujourd’hui nous avons environ 90 partenaires sur l’ensemble du territoire (Var et Alpes-Maritimes) avec qui nous travaillons régulièrement. Nous travaillons aussi bien avec des enseignes nationales que des enseignes locales.
Nos courtiers doivent être facilitateurs sur l’entrée en relation de clients prospects avec notre établissement, et nous devons être considérés comme une banque référente sur le crédit immobilier.

Avez-vous toujours eu sous convention le même nombre de courtiers ?

 Non, nous avions il y a 10 ans environ 350 conventions et au fil du temps le nombre a diminué pour arriver au chiffre de 90. Cela s’est fait naturellement : en effet des liens et des modes de fonctionnement se sont mis en place et nous avons décidé de ne travailler qu’avec ceux qui partageaient notre vision du crédit immobilier et qui respectaient nos process. Nous générons aujourd’hui, avec nos 90 apporteurs, 60% de business de plus que lorsque nous en avions 350. La qualité prime sur la quantité.

L’intérêt de courtiers sous convention avec la CECAZ est l’assurance pour vous d’avoir de bons dossiers clients.

 Une convention permet à nos apporteurs d’avoir accès à des conditions spécifiques et à des collaborateurs experts et réactifs dans le montage des crédits Immobiliers. En échange nous leur demandons d’être professionnels sur la présentation de leur dossier, ce qui nous facilite le travail. Nous travaillons ensemble pour trouver la meilleure solution et les meilleures conditions pour leurs clients, qui in fine deviendront clients de la CECAZ. C’est ça un partenariat.

Des demandes de crédits qui repartent à la hausse
Jean-Marc Casalati souligne qu’à la mi-mai 2025, par rapport à la même période de l’année dernière, il y avait « à peu près 35% de demandes supplémentaires » avec «  parallèlement à cela une stabilisation des taux depuis le mois de janvier  » à environ 3,20% sur 25 ans.
« S’il y a des demandes, cela veut dire que des Azuréens se positionnent et font des offres. Cela ne veut pas dire que toutes les demandes aboutissent mais cela veut dire que la machine commence à se remettre tout doucement en marche », ajoute le responsable de la filière Prescription de la CECAZ.