Pumptrack : Au tour de Cagnes-sur-Mer de s’y mettre !


Economie


11 juillet 2025

Le tout nouveau pumptrack a été inauguré dimanche 29 juin par le maire Louis Nègre.

À l’entrée de la ville, face à l’hippodrome, le front de mer accueille désormais un pumptrack flambant neuf. Un projet inauguré dimanche 29 juin par le maire Louis Nègre.

Tout est parti d’un simple bout de béton sur la digue.


Un jour, le maire s’y promène à vélo et aperçoit des jeunes en pleine session de glisse. « Je les voyais s’entraîner sur le rebord en béton. Intrigué, je les interpelle : Mais qu’est-ce que vous faites là ? » La réponse fuse : «  Ici monsieur, c’est unique dans le monde, c’est exceptionnel, c’est un spot !  » Avec la vue imprenable sur la Méditerranée, le Mercantour en arrière-plan, l’hippodrome, le château... Puis, en Normandie, lors d’un déplacement, l’élu découvre un pumptrack. L’ambiance conviviale finit de le convaincre : « On va faire ça à Cagnes, à cet endroit précis, parce que les jeunes le voulaient ici. »

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Un pumptrack aux couleurs des Bruni

Ruban coupé, plaque dévoilée. Le site porte désormais le nom de Jean-Pierre et Loïc Bruni, deux figures du VTT originaires de Cagnes. « Ils ont fait rayonner la ville dans le monde entier  », souligne le maire. Jean-Pierre Bruni salue l’audace du projet : «  Il fallait du culot. Vous l’avez eu. » Son fils Loïc, quintuple champion du monde de VTT descente, félicite « une belle réussite », tout en rappelant : «  C’est fun, mais un peu dangereux. Respectez les règles.  »

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Loïc Bruni, quintuple champion du monde de VVT descente a testé la piste : «  C’est réussi, il n’y a pas d’obstacles bizarres ou dangereux, les petits s’amusent, les grands sautent où ils peuvent le faire. Cela pousse les jeunes à aller faire du sport, à passer du temps ensemble. Mais interdiction de rouler sans casque, l’équipement est super important car la chute peut faire mal. On s’équipe au niveau des genoux, du plastron aussi, les coudes, et le shorty même au niveau des hanches, avec les bonnes chaussures, le pantalon long, le casque bien sûr et les gants. »

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Un lieu intergénérationnel

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Le pumptrack a coûté 880 000 €, dont 549 000 € pris en charge par la commune. L’équipement comprend une piste de 400 mètres, une zone pour débutants, 1 300 végétaux, de la vidéosurveillance, des haut-parleurs, et un éducateur qui sera présent chaque soir de semaine de 18h à 20h. « Bien plus qu’un terrain de jeu, c’est un espace de liberté, de créativité et d’effort », insiste André Rihan, adjoint au maire délégué aux Sports.
Skate, trottinette, roller, BMX… toutes les roues sont les bienvenues. David, quadragénaire, a ressorti sa planche de skate après vingt ans de pause. «  Ce lieu est incroyable, on a envie de progresser. » Coralie, jeune maman licenciée au club de BMX de Cagnes-sur-Mer, enchaîne les tours. «  Je m’y suis mise il y a six mois. Mon fils de 5 ans a été le premier à tester la piste. » Un équipement pensé pour toutes les générations !

L’essor des pumptracks dans les Alpes-Maritimes
L’équipement de Cagnes-sur-Mer s’ajoute aux cinq pistes déjà en service entre Carros et Pégomas, tandis qu’un nouveau circuit est en cours de construction à Breil-sur-Roya. En montagne aussi, la tendance prend de l’altitude : Valberg s’est récemment doté d’une piste, et Isola 2000 peut se targuer de posséder le pumptrack le plus haut de France – et même d’Europe.
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Marie Marquet