25 juillet 2025
Votre revue de presse matinale est avancée pour ce dernier jour de la semaine !
Ayant peu goûté que le ministre de l’Intérieur annonce la fin prochaine du macronisme, le président de la République a annulé hier l’entrevue qu’il devait avoir avec Bruno Retailleau et l’a renvoyé, pour explication de gravure, vers ce pauvre François Bayrou, charge à ce dernier de remonter les bretetelles au chef de LR et candidat à l’Élysée. Plusiurs options maintenant pour Retailleau : se taire et rester au gouvernement, rester et continuer à faire entendre sa musique grinçante, ou se faire débarquer. Réponse dans les prochaines semaines au moment de la rentrée.
Le procureur de la République de Nice Damien Martinelli a ouvert une enquête hier pour « injure publique à raison de la religion » et « provocation publique à la haine ou à la violence à raison de la religion » et confié les investigations à la Direction interdépartementale de la police nationale. En cause, des injures et propos antisémites tenus par des individus lors d’un rassemblement « Free Palestine » qui s’est tenu avant hier sur la Promenade des Anglais. L’affaire a fait grand bruit sur les réseaux sociaux et provoqué de nombreuses réactions de politiques et d’associatifs.
« Fidèle à son engagement historique pour une paix juste et durable au Proche-Orient, j’ai décidé que la France reconnaîtra l’État de Palestine. J’en ferai l’annonce solennelle à l’Assemblée générale des Nations unies, au mois de septembre prochain » a écrit hier Emmanuel Macron sur le réseau social X. Benyamin Netanyahou a aussitôt répliqué que cette décision française « récompense la terreur ». A l’opposé, le vice-président de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), Hussein al-Cheikh, a considéré que la décision du président de la République « reflète l’attachement de la France au droit international et son soutien aux droits du peuple palestinien à l’autodétermination et à l’établissement de notre État indépendant ».
Le vol Air France AF7306 en provenance de l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle a tout fait pour se poser hier à Nice, mais les conditions météo – un vent violent – ne l’ont pas permis malgré quatre tentatives du pilote de l’Airbus. Qui a mis le cap vers Marseille où l’appareil s’est posé sans difficulté.
Jean-Michel Chevalier