25 août 2025
Cannes obtient pour la 3e année consécutive la note maximale d’excellence « 3A »
L’Institut Localnova, organisme national spécialisé dans l’analyse des finances publiques locales, a publié son évaluation annuelle des collectivités. Pour l’exercice 2024, la Ville de Cannes obtient de nouveau la note maximale « 3A » (20/20), une distinction qu’elle décroche pour la troisième année consécutive. Cette notation place la commune parmi les grandes villes françaises ( Villes de plus de 100 000 habitants) considérées comme les mieux gérées.
La stratégie budgétaire engagée depuis 2014 repose sur la réduction progressive de la dette, la stabilité des impôts locaux et le maintien d’un niveau d’investissement jugé élevé.
Selon les données communiquées, la dette communale a diminué de 76,59 millions d’euros depuis 2014, soit -6 millions pour la seule année 2024. La capacité de désendettement s’élève désormais à 2,44 années, un chiffre nettement inférieur au seuil d’alerte fixé à 12 ans au niveau national.
Cannes indique également n’avoir pas augmenté les taux communaux des impôts locaux depuis 11 ans et annonce une baisse de 3,6 % de ces taux en 2025.
Malgré l’inflation, les dépenses de fonctionnement ont légèrement reculé en 2024 (-0,71 % en euros constants). Dans le même temps, la capacité d’autofinancement a atteint 55,92 millions d’euros, contre 5,48 millions dix ans plus tôt.
La municipalité a consacré cette enveloppe à différents projets, dont la rénovation d’espaces publics (Croisette, Marché Forville, Allées de la Liberté), la modernisation d’équipements collectifs (Palais des Festivals, écoles, crèches, gymnases), la réhabilitation de logements sociaux ou encore la rénovation du Centre d’Art de la Malmaison.
Localnova n’est pas le seul organisme à avoir salué la gestion budgétaire de la ville : la Chambre régionale des comptes a déjà attribué deux avis favorables en 2018 et 2023. Cette distinction intervient alors que la commune souligne être confrontée à plusieurs contraintes : ponctions financières de l’État, coûts liés à des catastrophes naturelles (inondations de 2015 et 2019), exigences sociales avec un taux de pauvreté local supérieur à la moyenne nationale, et dépenses induites par son attractivité touristique internationale.