18 septembre 2025
Jour de blocage en France et autres nouvelles du monde dans votre revue de presse matinale
Le préfet de police de Paris craint la présence de nombreux casseurs aujourd’hui dans le cortège syndical qui doit traverser la capitale. Laurent Nuñez appelle les commerçants à fermer leurs boutiques et à mettre des protections devant leurs vitrines. Il affirme avoir des informations selon lesquelles plusieurs milliers de radicaux de l’ultra gauche et des ’black blocs’ voudraient en découdre avec les forces de l’ordre. 80 000 policiers et gendarmes sont mobilisés sur l’ensemble du territoire.
Dans les Alpes-Maritimes, l’appel à la grève sera très suivi dans les transports : pas de tramway sur Nice, des perturbations sur les bus de Lignes d’Azur, pas de service urbain par Envibus sur la Casa. Sur Cannes et sa région, seule la ligne 11A ne circulera pas tandis que des suspensions de service sont attendus sur les lignes de Sillages dans le pays grassois. Trois TER sur cinq devraient circuler et 9 TGV sur dix selon Philippe Tabarot qui annonce aussi de grosses perturbations sur les Intercités avec un train sur deux. En revanche, le secteur aérien devrait fonctionner normalement, les syndicats ayant reporté leur mot d’ordre de grève en attendant la nomination d’un nouveau ministre des Transports.
L’ensemble des syndicats d’enseignants appelle à la grève aujourd’hui mais il est difficile de prévoir l’impact dans les différents établissements. Hier, les responsables syndicaux tablaient sur 30 à 50 % de grévistes parmi les personnels. Dans les hôpitaux, plusieurs préavis ont été déposés à Nice, Menton, Grasse, Antibes et Cannes. Du personnel sera assigné et les interventions les plus urgentes seront assurées.
Après l’attaque au couteau au lycée horticole d’Antibes, une jeune femme de 19 ans qui était en contact avec l’auteur a été incarcérée à Grasse après avoir été interpellée en Normandie et transférée sur la Côte d’Azur pour y être entendue par le magistrat instructeur. Elle avait noué une relation à distance avec l’auteur présumé et l’étude de leurs échanges laissent à penser qu’elle partageait les intentions du jeune homme, lui aussi incarcéré. Il est mis en examen pour « introduction armée dans un établissement scolaire et tentative d’assassinat ».
Éric Zemmour, fondateur du parti "Reconquête ! » a été définitivement condamné pour provocation à la haine raciale et injures racistes. Son recours devant la Cour de Cassation a été rejeté, confirmant la décision de la cour d’appel de Paris prononcée en 2024. Le litige portait sur des déclarations lors d’une réunion politique organisée par des proches de Marion Maréchal lors de laquelle le polémiste d’extrême droite avait qualifié les immigrés de « colonisateurs » et pointé « une islamisation de la rue », comparant le port de la djellaba et du voile à des « uniformes d’une armée d’occupation ». SOS Racisme avait déposé plainte.